Bayonne, 24 sept 2022 (AFP) – Grégory Patat (manager de Bayonne): « La victoire des avants ? Oui peut-être. On savait que ça allait influer sur le match par rapport à la densité qu’a mis Bordeaux sur sa composition d’équipe. On n’a pas été trop mal sur les sorties de camp et sur les zones de marque. Cela a fait une première bascule à la fin de la première mi-temps qui a donné confiance à l’ensemble du groupe. Défensivement, on a été relativement bien en place tout au long de la partie. On a fait des fautes bêtes en deuxième mi-temps dans leur camp qui leur ont permis de revenir dans notre camp. Ce sont des choses à corriger. Mon équipe a fait preuve de beaucoup de maitrise, mais un mauvais jeu au pied, une mauvaise relance, et on se retrouve à la fin avec un scénario qui peut nous échapper. Ici, on a qu’une seule pression, c’est que les joueurs ne répondent pas présent, au niveau de l’état d’esprit et de l’intensité du combat. C’est le seul devoir que je leur demande: de mouiller le maillot à 200 % pour être en adéquation avec l’environnement. Le résultat est favorable sur les deux premiers matches à domicile, j’aurais aimé qu’il le soit aussi au Stade français ».
Maxime Machenaud (demi de mêlée de Bayonne, vainqueur de Bordeaux-Bègles): « On sait que dans ce championnat, il faut prendre des points rapidement. C’était un gros (en face), mais j’ai l’impression qu’il y en a 13 autres. C’est un championnat où tous les points comptent, on en a laissé au moins un la semaine dernière. Face à une grosse équipe, qui est dans le Top 6 tous les ans depuis quelques années, on peut être satisfait du résultat. Ce n’est pas un match abouti mais il y a des bonnes choses, avec des avants très conquérants et on sait la difficulté que c’est de bouger cette équipe de Bordeaux. C’est encourageant, mais on a un déplacement Brive la semaine prochaine qu’il faut bien préparer. Ce championnat est une machine à laver, il faut basculer très rapidement ».
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