Le CSBJ était au pied du mur après deux défaites et un nul à Pierre Rajon. Les Isérois attendaient les Pyrénéens de pied ferme. La rencontre s’annonçait donc explosive !
Les Berjalliens concrétisent rapidement leur belle entame quand leur troisième ligne Mickaël Recordier profite malheureusement d’un écran non sanctionné de Gambo Adamou sur un joueur tarbais pour filer à l’essai. Les Bigourdans réagissent aussitôt et reviennent au score grâce à une pénalité de Nicolas Laharrague. Menés 7 à 3, ils dominent alors copieusement les ciel et grenat durant plus de vingt bonnes minutes. Après une percée de Richard Haddon puis un relais de Vungakoto Lilo, Agustin Costa Repetto franchit la ligne et permet au TPR de mener 10 à 7. Vexés, les Berjalliens repartent à l‘assaut du camp pyrénéen et se montrent très pragmatiques en inscrivant coup sur coup une pénalité puis un essai en coin par leur ailier Raphaël Eymond après un beau groupé pénétrant. Menés alors 17 à 10, les Tarbais loupent une très belle occasion de revenir à égalité sur une mêlée à cinq juste avant la pause.
Au retour des vestiaires, le TPR recolle au score grâce à une pénalité de Nicolas Laharrague. Sébastien Bouillot, auteur d’un sans-faute, lui répond aussitôt. Sur une belle attaque de Vungakoto Lilo, les Berjaliens se mettent à nouveau à la faute et écopent d’un carton jaune. Les Tarbais, très accrocheurs, reviennent alors à quatre points à vingt minutes de la fin. Ils se lancent à nouveau à l’attaque mais se font contrer sur un plaquage de Grégory Puyo. Raphaël Eymond se saisit du ballon, déborde et Fabio Da Silva au soutien envoie son centre Henari Veratau au milieu des poteaux. Les Berjalliens, en infériorité numérique, font alors le break ! Menés 30 à 16, les Bigourdans ne se relèveront pas de ce coup dur. Survoltés, et poussés par leurs supporters déchaînés, les Isérois marquent deux nouveaux essais face à des Tarbais réduits à leur tour à quatorze en fin de match.
Le TPR a loupé le coche en première mi-temps en ne concrétisant pas sa grosse domination territoriale contrairement à un CSBJ très pragmatique. Il a été malheureusement victime du réveil de Berjalliens qui devaient impérativement s’imposer à domicile pour sortir de la zone rouge !
Hervé Cazcarra
