Toulouse, 26 oct 2021 (AFP) – Désigné capitaine du XV de France pour les tests d’automne contre l’Argentine, la Géorgie et la Nouvelle-Zélande, Antoine Dupont a assuré mardi lors de sa première conférence de presse dans sa nouvelle fonction que cette responsabilité supplémentaire n’allait « pas changer (sa) façon d’être ».
Q: Comment avez-vous accueilli votre nomination comme capitaine?
R: « C’est d’abord une très grande fierté. Représenter son pays est toujours quelque chose de fort. Mais ça ne sera que la continuité d’un projet qui a commencé il y a deux ans maintenant. »
Q: Avez-vous personnellement demandé à être capitaine ou est-ce purement un choix de l’encadrement?
R: « Le staff a sélectionné plusieurs joueurs, dont je faisais partie, pour échanger avec eux sur la notion de capitanat, de leader, et même plus globalement sur l’équipe et la vie de l’équipe. Après plusieurs échanges, ils ont pris leur décision, qui s’est du coup portée sur moi. »
Q: Est-ce que cette nouvelle responsabilité peut apporter davantage de pression et vous détourner du jeu?
R: « Je pense que si le staff m’a choisi, c’est pour ma façon d’être et l’homme que je suis. Je n’aurai pas à changer ma façon de fonctionner et je pourrai aussi bien me concentrer sur mon jeu que je le faisais jusqu’à maintenant. J’espère que ça n’aura pas d’influence sur mon jeu. Je ne vois pas pourquoi. »
Q: Comment vous voyez-vous dans ce rôle?
R: « Je vais être comme je suis déjà pour le moment. Je ne vais pas changer ma façon d’être. Je sais que je vais pouvoir m’appuyer sur les autres joueurs qui avaient été évoqués (Anthony Jelonch, Julien Marchand, Gaël Fickou, Grégory Alldritt). C’est un peu rassurant d’avoir ça. »
Q: Des capitaines vous ont-ils marqué dans votre carrière?
R: « Guilhem Guirado, malgré les résultats compliqués de l’équipe de France, a toujours su faire face avec une abnégation assez incroyable et une motivation qui restait toujours au summum. Dans l’état d’esprit, c’était quelqu’un de très fort. »
Q: Vous allez être, en tant que capitaine, davantage exposé médiatiquement. Est-ce que c’est un exercice qui vous plaît?
R: « Je ne sais pas si c’est le mot (rires). Mais ça fait partie du job, on commence à en avoir l’habitude. »
Q: De nombreux demis de mêlée ont été avant vous capitaines de l’équipe de France. Avez-vous le sentiment de prolonger une tradition?
R: « Il y a un patrimoine fort en France au niveau des demis de mêlée. Pas uniquement pour le capitanat, mais dans le jeu en général. Dans le staff, Fabien (Galthié, le sélectionneur) et Raphaël (Ibanez, le manager) ont bien connu ce rôle de capitaine. On a échangé pas mal là-dessus, notamment avec Fabien. C’est toujours bien de pouvoir apprendre et d’avoir son vécu. »
Q: Quels ont été les premiers mots des entraîneurs à votre arrivée à Marcoussis pour les tests de novembre?
R: « D’être un peu plus exigeants avec nous-mêmes pour aller au bout de notre potentiel (…) On a eu des bons résultats sur les dernières années, mais je pense qu’on a les capacités de faire mieux. On a perdu des matches qu’on aurait pu gagner avec un peu plus de maîtrise. »
Q: Quel regard portez-vous sur Romain Ntamack et Matthieu Jalibert, en concurrence à l’ouverture et potentiellement alignés ensemble le mois prochain?
R: « Les différences entre eux ne sont pas fondamentales. J’ai eu la chance de pouvoir jouer avec les deux, notamment pendant la blessure de Romain la saison dernière. Ils ont des profils assez similaires, très portés sur l’offensive, très joueurs. Je connais évidemment mieux Romain puisqu’on joue ensemble en club, mais on s’entend bien aussi avec Matthieu. Peut-être que si je joue avec Matthieu, Romain ne sera pas très loin non plus. »
Propos recueillis en visioconférence de presse
© 2021 AFP
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