Sortie d’une BD retraçant sa vie, collaboration avec une marque de mode pointue, publicité pour Volvic où il reprend le rôle de Zinédine Zidane, nouvelle « voix » de la SNCF… Le capitaine des Bleus Antoine Dupont est partout, à l’approche de la Coupe du monde.
Comme Kylian Mbappé avant lui, le demi de mêlée des Bleus est le héros d’un roman graphique intitulé « Je serai rugbyman », publié aux éditions Marabout et sorti la semaine dernière.
Dans cette BD, qui retrace sa vie de petit garçon turbulent à Castelnau-Magnoac (Hautes-Pyrénées), plus désireux d’accompagner son frère à ses entraînements de rugby que de faire la sieste, jusqu’au Grand Chelem conquis en 2022, Dupont se raconte, avec l’idée de « transmettre ».
« J’ai eu plusieurs propositions de faire une biographie de façon plus écrite mais je n’ai pas eu de coup de coeur », explique-t-il dans un entretien à l’AFP.
« J’ai trouvé plus sympa de faire ça avec une BD. C’est moins chronophage pour moi et ça s’adresse plus à un public d’enfants. Je me suis mis à leur place et en tant qu’enfant passionné de rugby, j’aurais bien aimé avoir une BD à lire sur un sportif que j’admirais », sourit-il.
Sa collaboration avec la marque branchée Ami, du styliste Alexandre Mattiussi, avec qui il a lancé mardi une collection « capsule » siglée du 9 – son numéro de maillot et le « chiffre fétiche d’Alexandre » -, lui a davantage permis de « sortir des sentiers battus », admet-il.
« C’est plus un plaisir personnel, j’avoue. C’était une opportunité incroyable de pouvoir faire une ligne de vêtements à mon nom avec une marque prestigieuse, je ne l’aurais pas imaginé un jour. »
A côté de ça, le capitaine du XV de France est le nouveau visage de la pub Volvic, dans laquelle il reproduit les gestes de Zidane et son fameux texte (« d’abord la jambe gauche, toujours »…). Il a également enregistré des annonces en gare pour la SNCF, dont il est l’ambassadeur, qui seront diffusées pendant le Mondial (8 septembre-28 octobre).
« Mon premier moteur, c’est ma curiosité, de pouvoir côtoyer des milieux différents. J’ai de la chance, grâce à mon sport, d’avoir accès à des expériences uniques donc j’en profite », explique-t-il à l’AFP. « Cela fait du bien à la tête et à l’esprit de côtoyer des personnes qui n’ont pas les mêmes centres d’intérêt que nous, ça change de notre routine. »
Et, ajoute-t-il, « si en plus ça peut attirer un public plus large, si ça permet de mettre en lumière notre sport, de le développer et de récupérer des enfants dans les écoles de rugby… C’est très bien. »
© 2023 AFP
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