Damian Penaud touché à l’entraînement, le « risque » du métier selon Galthié

Marcoussis (France), 18 nov 2022 (AFP) – L’ailier Damian Penaud tiendra bien sa place lors du troisième test d’automne contre le Japon dimanche (14h00) à Toulouse malgré une alerte au genou droit à l’entraînement, un « risque » que « les joueurs doivent assumer », a estimé vendredi le sélectionneur Fabien Gatlhié.

. Damian Penaud « a priori apte »

Damian Penaud « s’est fait mal au genou (…) Si on s’entraîne avec des très hautes intensités, on a moins de chances de se blesser lors du match. Sauf que parfois, si on est un peu moins engagé, un peu moins prêt, un peu plus fatigué, on risque la blessure. C’est ce qui est arrivé à Damian, qui peut-être n’avait pas digéré le match (contre l’Afrique du Sud samedi). Ça fait partie du risque que nous assumons, que les joueurs doivent assumer. À priori, il est apte. Parmi les joueurs supplémentaires, Matthis Lebel est prêt à rentrer (en jeu) au cas où. »

. La tentation Jalibert

« Matthieu Jalibert a fait deux entrées (contre l’Australie et l’Afrique du Sud) dans des conditions très difficiles. Il a à chaque fois fait partie des finisseurs qui ont fait basculer le match en faveur de l’équipe de France. L’émulation – je ne parle pas de concurrence – à ce poste (demi d’ouverture) est très bonne avec Romain Ntamack. Je rappelle le devoir de mémoire : Romain n’a que 23 ans et il a déjà un vécu, il a porté l’équipe de France très, très haut. Matthieu est avec nous depuis le début, avec des allers-retours suite à des blessures, mais dès qu’il est disponible, au maximum de son potentiel, il rentre dans le projet et il est invité à apporter tout son talent et son savoir-faire dans des moments très importants. »

. Taofifenua, aligné d’entrée, a « une carte à jouer »

« On aurait pu penser qu’avec la blessure de Paul (Willemse), Romain (Taofifenua) allait monter naturellement dans la hiérarchie et prendre le côté droit de la seconde ligne. Sauf que Thibaud Flament, qui est forfait (contre le Japon), il compte aujourd’hui. Que ce soit à gauche, à droite ou en troisième ligne. Il avait pris ce maillot de par ses performances. C’était dur car Romain remplissait à chaque fois très bien son rôle de finisseur. Il nous apportait toute sa force, son expérience, sa maîtrise. Il aurait pu se demander ce qui lui manquait pour débuter. Il a sa réponse. Il débute (contre le Japon) de manière logique et cohérente. Il a une carte à jouer. Il a envie de montrer qu’il peut aussi être un +starter+. On l’associe à Cameron Woki, qui commence à revenir en forme. »

. Wardi et Priso « ont tous les deux de gros points forts »

« Les deux nous apportent beaucoup d’énergie, de conviction, ils donnent tout ce qu’ils ont. Reda (Wardi) s’est construit après avoir commencé le rugby tard, à 15 ans. Je ne vois pas ses limites. Et lui aussi se découvre un potentiel. Vous avez-vu les 60 minutes qu’il a faites face aux Sud-Africains? Je pense qu’il s’est découvert et s’est bluffé lui-même. Il a été fantastique et maintenant, son challenge, c’est de reproduire. Dany (Priso) a fait une rentrée extraordinaire contre l’Australie, 30 minutes de très haut niveau dans un match difficile. Logiquement, il revient. Il est déjà installé depuis un certain moment. Il commence à avoir une expérience, un vécu. C’est un très gros travailleur. Ils ont tous les deux de gros points forts. Ce qu’on leur demande, c’est de jouer avec leur potentiel, de mettre leurs points faibles de côté. »

Propos recueillis en conférence de presse

© 2022 AFP

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