SCA/LYON: ALBI touché!

Oui, le Sporting Club Albigeois a été touché par sa défaite contre Lyon vendredi soir. Touché car jusqu’à la 60ième minute ils ont cru effleurer l’exploit contre le favori du championnat en menant jusqu’à 19/9…
Mais une conquête défaillante (5 touches capitales perdues !) les a privés d’un exploit majuscule. Alors l’ambiance était lourde en salle de presse à l’issue de la rencontre. A écouter les mots de Jean Christophe Bacca, très affecté et prenant sur lui l’entière responsabilité de la défaite, ou ceux du capitaine Julien Raynaud, on comprend que cette défaite va marquer le club au fer rouge.
Car au tiers du championnat, le SCA qui possède 5 points de retard sur son classement de l’an passé (22points contre 27), va enchainer une trilogie capitale : Tarbes, Béziers et Aurillac. Tout le monde est conscient qu’au terme de cette série, le club saura dans quelle catégorie il joue. Car même si seuls 4 points les séparent de la 3ième place tenue par Béziers, les jaune et noir savent que ces trois rencontres sont vitales.
Cela commence par un déplacement à Tarbes, club au bord du gouffre mais où les joueurs et leur staff font preuve d’une solidarité exemplaire et voudront « mourir les armes à la main ». Ou tout simplement, dans ce monde professionnel sans pitié, les joueurs bigourdans voudront se « vendre » auprès de tous les maquignons qui vont commencer à roder près de Maurice Trélut… En témoigne leur victoire à l’extérieur à Narbonne qui devait s’attendre à voir une équipe moribonde et qui a subi la furie de la bête blessée ! Bête qui voudra montrer à son public vendredi soir que l’histoire peut encore se poursuivre.
Pas de quoi mettre en confiance les joueurs tarnais qui doivent réagir au plus vite après deux matches à 0 points…
Cependant malgré la défaillance en conquête vendredi soir où, outre la touche, la mêlée n’est pas encore le fer de lance annoncé par le manager argentin, l’envie était présente et la défense s’est montrée intraitable, servant de rampe de lancement aux flèches albigeoises. Donc tout n’est pas à jeter côté tarnais même s’il reste beaucoup de travail.
Alors, entre la bête blessée et la bête touchée qui sortira vainqueur ?
RS.


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