Top 14 – Retours, remaniements et attentes : Un aperçu de la première journée

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Top 14 – Honneur au champion: Toulouse, amoindri, lance vendredi à Bayonne une saison 2023-2024 de Top 14 tronquée par la Coupe du monde, qui prive également de ses internationaux l’autre favori, La Rochelle, opposée dimanche à Montpellier en clôture de la 1re journée.

Le XV toulousain aligné au Pays basque n’aura pas grand-chose à voir avec celui qui avait arraché le Bouclier de Brennus en juin au Stade de France sur un essai splendide de Romain Ntamack dans les derniers instants.

En plus d’Antoine Dupont, Julien Marchand, Thomas Ramos et de ses autres Bleus, le tenant du titre sera privé pour les trois premières journées — avant une longue coupure — de l’Anglais Jack Willis, de l’Australien Richie Arnold ou des Argentins Juan Cruz Mallia et Santiago Chocobares.

Son entrée en matière s’annonce donc compliquée dans l’ambiance surchauffée du stade Jean-Dauger, où l’Aviron bayonnais de Camille Lopez n’a pas perdu un seul match la saison dernière.

Avec Matthis Lebel ou Pierre-Louis Barassi, restés à la porte du XV de France, et une dizaine de jokers Coupe du monde, dont le pilier néo-zélandais Owen Franks, double champion du monde, les Toulousains ont tout de même quelques « armes à faire valoir », selon Alexandre Roumat.

« On a une philosophie de jeu et peu importe les mecs qui sont là ou pas, on essaie de la développer », insiste le troisième ligne. « Le Stade toulousain veut rester en haut de l’affiche quels que soient les joueurs qui portent le maillot ».

– Valse des entraîneurs –

Le Stade rochelais, sans Grégory Alldritt, Uini Atonio ni Jonathan Danty, tous alignés face aux Fidji avec les Bleus, seront confrontés à la même équation dimanche soir à Montpellier.

Après avoir eu du mal à digérer son titre de 2022, le MHR, moins affaibli, aborde ce nouvel exercice avec appétit et un staff largement remanié autour de l’Anglais Richard Cockerill.

Un autre technicien d’outre-Manche, l’ancien sélectionneur du XV de la Rose Stuart Lancaster, fera ses débuts sur le banc du Racing 92 samedi à l’Arena face à l’UBB de Yannick Bru, de retour en France après un passage en Afrique du Sud.

Les deux équipes, battues en demi-finale la saison passée à Saint-Sébastien, devront patienter jusqu’à la fin du Mondial (8 septembre-28 octobre) pour pouvoir profiter de leurs recrues phares, Siya Kolisi et Josua Tuisova côté francilien, Damian Penaud côté girondin.

Une nouvelle tête apparaîtra également sur le bord du terrain à Lyon, face à Toulon: celle de Fabien Gengenbacher, ancien manager de Grenoble en Pro D2, chargé de ramener de la sérénité dans le Rhône après l’éviction de Xavier Garbajosa, désavoué par son vestiaire.

En face, Pierre Mignoni sera seul aux commandes du RCT à la suite du départ de son binôme Franck Azéma, de retour sur ses terres catalanes, à Perpignan, dont le nouveau cycle s’ouvre par la réception du Stade français.

Enfin, clin d’oeil du calendrier: Oyonnax retrouve l’élite, cinq ans après, face à son ancien homme fort, Christophe Urios, désormais à la tête d’une équipe de Clermont revancharde.

© 2022 AFP

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