La Géorgie, qui tape à la porte des Six nations depuis quelques années, peut s’enorgueillir de performances récentes et de l’éclosion de quelques talents pour légitimement croire en ses chances lors de la Coupe du monde dans une poule C plutôt ouverte.
Présents lors de chaque mondial depuis 2003, les Lelos (du nom lelo, sport ancestral géorgien) sont en constante progression depuis vingt ans. Accrocheurs contre l’Irlande en 2007 (défaite 14-10) et l’Écosse en 2011 (défaite 15-6), ils avaient pris la troisième place de leur poule lors de l’édition 2015 dans le sillage de Mamuka Gorgodze, flamboyant contre les Tonga (17-10) et élu homme du match lors de leur match perdu face aux All Blacks (43-10).
L’an dernier, cette impression s’est accentuée avec une victoire contre l’Italie (28-19) et surtout ce succès de prestige lors de la tournée d’automne, au Millenium de Cardiff, contre les Gallois (13-12) qu’ils retrouveront en poule à Nantes.
Si l’Australie semble encore un cran au dessus pour les coéquipiers du Palois Beka Gorgadze, l’entame de compétition contre le Portugal qu’ils dominent régulièrement dans le Tournoi B peut lancer idéalement les Géorgiens en vue du match contre les Fidji, le véritable trouble-fête de cette poule.
La campagne de matches de préparation des Lelos – victoires contre la Roumanie (56-6) et les États-Unis (22-7) avant une défaite en Écosse (33-6) – a suscité un fort enthousiasme à Tbilissi aux yeux de Chimène pour leur prodige évoluant à Lyon, Davit Niniashvili, qui sera leur atout offensif N.1 en France, terre d’accueil de seize de leurs 33 représentants, dont dix évoluent en Top 14. La franchise du Black Lion, invitée en Challenge Cup la saison prochaine, preuve de la montée en puissance du rugby géorgien, fournit l’autre gros contingent des Lelos.
© 2023 AFP
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