Poule D coupe du monde

Dans le groupe D, l’Argentine et l’Angleterre, comme une évidence ?

Qui pour faire trébucher Argentins et Anglais ? Malgré la méforme du XV de la Rose, les Samoa paraîssent un peu court pour chiper aux deux favoris une des deux premières places du groupe D de la Coupe du monde.

Une équipe d’Angleterre hâve doit néanmoins pouvoir s’extraire de ce groupe complété par le Japon et le Chili. Reste à savoir à quelle position. Le mystère ne devrait pas s’éterniser puisque les deux poids lourds du groupe s’entrechoquent d’entrée le 9 septembre.

Et le XV de la Rose, tout finaliste sortant qu’il est, s’avance sans aucune certitude. Après trois revers dans le Tournoi des six nations, les hommes de Steve Borthwick en ont empilé trois nouveaux en quatre matches de préparation cet été, dont une récente première défaite historique face aux Fidji (30-22).

« Ce n’est pas le résultat que nous attendions et nous sommes déçus », a reconnu le sélectionneur anglais Steve Borthwick. « Mais l’objectif est de faire en sorte de réaliser la performance dont nous avons besoin contre l’Argentine. »

Et d’ajouter: « Nous avons un très bon groupe de joueurs talentueux qui, nous en sommes sûrs, joueront exceptionnellement bien contre l’Argentine. »

Les Anglais étant privés de deux cadres, le capitaine Owen Farrell et leur seul troisième ligne centre Billy Vunipola, suspendus, peu de chance d’assister à un remake d’il y a quatre ans. Quand, déjà tirés dans la même poule, la bande d’Owen Farrell avait surclassé les Pumas (39-10).

« L’équipe d’Angleterre regorge de joueurs de qualité », maintient depuis le sélectionneur des Argentins Michael Cheika. « Je suis sûr que nous allons voir ces joueurs lors du match à Marseille. »

Sous la houlette de l’Australo-Libanais, qui avait hissé l’Australie en finale du Mondial-2015, l’Argentine sort d’un Rugby Championship convaincant. Ses Pumas ont quasiment accroché les Springboks à Johannesburg (22-21) après avoir battu les Wallabies à Sydney (34-31).

A la lecture de leur tableau, ils peuvent prétendre à une troisième demi-finale cette année, après (2007 et 2015). Car, en cas de quarts, ils croiseraient une équipe du groupe C, les moribonds pays de Galles ou Australie, voire les Fidji ou la Géorgie.

– les Samoa avec d’ex-All Blacks –

Mais une surprise n’est pas totalement à exclure dans cette poule D, non plus. « Je lis beaucoup que notre groupe est l’un des plus faciles de la compétition mais je ne suis pas d’accord », juge Cheika.

Si une surprise devait survenir, elle pourrait venir des Samoa qui profitent d’un changement des règles d’éligibilité. Désormais, un international peut être convoqué par une autre nation après trois ans sans sélection. A l’image de l’ex-All Black Charlie Faumuina: le pilier droit, champion du monde 2015 avec la Nouvelle-Zélande, est venu renforcer le XV du pays de ses origines, comme deux autres anciens de la sélection à la fougère.

« J’aimerais qu’on sorte de la phase de groupes », souhaite le sélectionneur Seilala Mapusua. Ce serait une première depuis 1995. « Alors nous n’aurions pas à passer par une campagne de qualification pour la prochaine Coupe du monde », observe surtout Mapusua.

En préparation, la sélection du Pacifique a tenu tête à l’Irlande, première nation au monde et prétendante au sacre dans ce Mondial, qui s’est imposée de peu (17-13). Auparavant, les Samoa s’étaient offert en juillet le Japon (24-22) chez lui à Sapporo.

Quatre ans après, les Brave Blossom sont loin de leur niveau de leur Mondial à domicile, quand ils avaient dominé en poule l’Ecosse, comme l’Irlande. Quant au Chili, ses Condores disputent leur première Coupe du monde.

© 2023 AFP

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