Le sélectionneur de l’Australie Eddie Jones, annoncé par des rumeurs en partance vers le Japon pour y occuper le même poste, a démenti mardi toute volonté de départ, affirmant son « attachement » au rugby australien, malgré le parcours catastrophique des Wallabies lors du Mondial.
« Je reste. J’ai toujours été attaché au rugby australien et je veux le laisser en meilleure posture », a déclaré Eddie Jones en conférence de presse.
Nommé en janvier dernier en remplacement du Néo-Zélandais Dave Rennie, l’ancien sélectionneur de l’Angleterre et du Japon avait été accueilli comme un sauveur pour son retour à la tête de l’Australie qu’il avait déjà dirigée de 2001 à 2005, menant notamment les Wallabies à la finale du Mondial-2003, perdue face à l’Angleterre.
Mais depuis, l’Australie a perdu sept des neuf matches qu’il a dirigés, se faisant notamment éliminer piteusement du Mondial organisé en France dès la phase de poules, son pire résultat dans l’histoire de la compétition.
Interrogé pour savoir s’il serait toujours à la tête des Wallabies lors de la prochaine Coupe du monde, organisée en 2027 en Australie, Jones a reconnu qu’il n’en savait rien. « Ce n’est pas ma décision. Je ne contrôle pas ces choses, tout ce que je fais, c’est entraîner. On est en train de faire un bilan, on verra ce qui se passe quand il est achevé ».
Selon un journal australien, Jones avait été auditionné avant même le début de la Coupe du monde française pour prendre le poste de sélectionneur des « Brave Blossoms » japonais, qu’il a déjà dirigés entre 2012 et 2015,- des informations que Jones avait immédiatement démenties.
« Je n’ai parlé à personne », a-t-il répété mardi. « D’où viennent ces rumeurs? Je n’en sais rien, c’est à vous de me dire ».
Jones, nommé pour redonner des couleurs avant le Mondial-2027 organisé chez elle à une sélection double championne du monde (1991, 1999) mais empêtrée dans des difficultés sportives et financières, est aussi revenu sur la piètre performance des siens en France.
« Les résultats à la Coupe du monde n’étaient pas ceux qu’on espérait, mais je pense malgré tout avoir pris la bonne décision », a fait valoir le technicien de 63 ans, qui avait notamment été critiqué pour avoir emmené en France des joueurs ayant peu d’expérience internationale.
« Tout le monde a son propre avis, non? Mon choix, c’est de m’appuyer sur la jeunesse, et je m’y tiens », a-t-il ajouté.
© 2023 AFP
Sexy Rugby : Boutique Rugby