Invaincu depuis 2017 au Stade Jean-Bouin, le Racing 92 poursuit sa série en remportant une huitième victoire consécutive sur le terrain du Stade français (13-9), en ouverture de la 7e journée de Top 14.
Auteurs du seul essai de la rencontre en première période, les Ciel et Blanc reprennent leur avancée après leur défaite à Toulon (31-26) et rejoignent le Stade français en tête du Top 14 avec 23 points avant le déplacement de Pau (3e, 22 pts) à Bayonne.
Sous une pluie battante, les Soldats Roses n’ont pu remporter mieux qu’un point de bonus défensif et ont concédé leur première défaite de la saison à domicile.
Hyper dominateurs en mêlée avec six pénalités obtenus, les Parisiens ont subi la loi des Racingmen en touche, avec quatre ballons perdus en seconde période.
Le Racing 92 est parvenu à inscrire le seul essai de la recontre en début de partie. Sur la première longue séquence des Ciel et Blanc dans les 22 mètres parisiens, Tedder adresse un petit coup de pied plein de malice en profondeur que Chavancy récupère pour aplatir (17e).
Privilégiant le jeu au pied par dessus pour tenter de mettre en difficulté les arrières du Racing, les coéquipiers de Gabrillagues ont été par contre trop imprécis à la réception des ballons haut, à l’image d’une prise de balle manquée par Macalou dans les 22 m adverses (25e).
Les Soldats Roses étaient toujours au contact au score à la pause (10-6) grâce à deux pénalités obtenus en mêlée, seul secteur où les joueurs de Karim Ghezal et Laurent Labit ont vraiment mis à mal les Racingmen.
A la reprise, la domination est pour le Racing 92. Mais malgré l’exclusion temporaire de Kockott (46e) et plusieurs incursions dans les 22 mètres du Stade français, les joueurs de Stuart Lancaster ont manqué de réalisme dans le dernier geste.
A quelques mètres de la ligne après une cinquième pénalité en mêlée et l’exclusion temporaire de Kharaishvili (57e), les Parisiens ne sont pas plus en réussite et l’écart reste de quatre points à la 60e minute (13-9).
Un score qui est resté inchangé jusqu’à la fin de la rencontre malgré plusieurs temps forts des Soldats roses souvent gâchés en touche.