« Il faut arrêter de pointer du doigt » la charnière du XV de France, mise à mal lors des deux premières journées du Tournoi des six nations, a lancé le manager de Toulon Pierre Mignoni dans un entretien accordé à l’AFP.
« Je ne pense pas que ce soit la faute de la charnière. Face à l’Irlande, on a vu une équipe de France qui n’était pas prête, pas comme les Irlandais qui étaient prêts et ça s’est vu tout de suite. La France a été prise dans tous les secteurs », a assuré Mignoni à l’AFP.
« Il faut arrêter de pointer du doigt les pauvres Matthieu Jalibert et Maxime Lucu. C’est toujours facile, je l’ai connu aussi, dès que l’équipe perdait c’était la faute de la charnière. La charnière a beaucoup de responsabilités sur le jeu, mais l’équipe entière a beaucoup de responsabilités sur le combat et les choses à faire », a encore poursuivi l’ancien demi de mêlée international (28 sélections entre 1997 et 2007).
En l’absence d’Antoine Dupont, tourné vers la préparation des épreuves de rugby à VII des Jeux olympiques de Paris 2024, et de Romain Ntamack, victime d’une rupture du ligament croisé du genou gauche en août, les Bleus s’appuient dans le Tournoi des six nations sur la charnière de Bordeaux-Bègles, formée par Matthieu Jalibert à l’ouverture et Maxime Lucu à la mêlée.
Lors de la déroute contre l’Irlande (38-17), comme lors du succès arraché devant l’Ecosse (20-16), les deux joueurs girondins n’ont pas convaincu.
Après une semaine de repos, Lucu et Jalibert auront l’occasion de se rattraper contre l’Italie, le 25 février à Lille, lors de la 3e journée du Tournoi.
Ancien joueur de Clermont ou de Béziers notamment, Mignoni (46 ans) a notamment remporté le Tournoi en 2002 et en 2007.
© 2024 AFP
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