Grenoble a réussi un exploit en s’imposant sur la pelouse de Provence Rugby ce jeudi soir, lors de la demi-finale de la Pro D2, avec un score serré de 22-23. Cette victoire permet aux Grenoblois de se qualifier pour la finale, avec l’objectif de retrouver l’élite du rugby français.
Le capitaine de Grenoble, Steeve Blanc-Mappaz, a partagé son immense satisfaction avec Midi Olympique. « Je n’ai pas les mots. C’était incroyable ! Il y avait beaucoup de pression. On avait tous envie d’aller à Toulouse, plutôt d’y retourner. C’était une étape difficile et importante d’aller jouer une demi-finale à l’extérieur. » Blanc-Mappaz a souligné la difficulté du match, notamment en première période. Cependant, il s’est félicité de la réaction de son équipe en deuxième période : « On a tenu bon. C’est une bonne chose. On a eu l’expérience de la phase finale, on ne s’est jamais affolé. La conquête a été bonne, notamment en glanant une pénalité sur mêlée. C’est énorme ce que l’on vit, ce que l’on a fait. »
Le discours de mi-temps a été un moment clé, selon le capitaine : « À la pause, il n’y avait rien de fait. On savait que ça serait un bras de fer et qu’il faudrait tenir le plus longtemps possible. Il a fallu rentrer comme il le fallait en deuxième période. On a été très bien. » Blanc-Mappaz a également mentionné la pression exercée en deuxième période, notamment en touche, un secteur où Provence Rugby a montré des faiblesses.
En regardant vers la finale à venir contre Béziers ou Vannes, Blanc-Mappaz se montre confiant mais prudent : « Béziers nous a mis un peu plus en difficulté. On a gagné deux fois à Vannes. Une finale, on s’adapte (sourire). On regardera le match et on analysera. Il faut rester focalisé sur nous, parce que ça a réussi plutôt pas mal. »
La fin de match a été particulièrement éprouvante pour le capitaine grenoblois : « Je suis K-O par terre. J’ai pris un coup, et je ne vois rien (rires). Il y avait de l’émotion. On nous disait qu’on n’avait rien à perdre, mais on n’a jamais vraiment rien à perdre quand on est en demi-finale. On voulait retourner à Toulouse. Il y avait cette pression. On ne voulait pas aller en vacances, surtout pas avec l’histoire de cette saison. Quand je vois que c’est gagné, je relâche tout. Il y a beaucoup d’émotion. »
Pour conclure, Steeve Blanc-Mappaz a rendu hommage aux supporters grenoblois présents : « C’était énorme. On savait que ça passerait par le terrain pour les éveiller. On voit autant de monde, un jeudi soir, je les remercie du fond du cœur. Je remercie tout le monde. »
Grenoble se prépare désormais pour la finale, avec l’espoir de couronner cette saison mémorable par une accession en Top 14.