Une affaire récemment révélée par l’Agglorieuse embarrasse actuellement le club de rugby de l’Hérault. Il s’avère que certaines propriétés du club, y compris son logo, ses couleurs et son sigle ASBH (Association sportive de Béziers Hérault), ont été perdus au profit de Constance Calandri, une ancienne candidate du Front national et ex-salariée de la mairie de Béziers au début des années 2010.
Cette affaire, bien que surprenante, mérite une attention sérieuse. Le club de Béziers, évoluant en Pro D2 (deuxième division professionnelle), a perdu sa propriété intellectuelle après que Constance Calandri ait déposé un dossier auprès de l’INPI (Institut national de la propriété industrielle). En effet, une marque est protégée pendant 10 ans, et sans renouvellement, elle tombe dans le domaine public. La découverte de cette situation par Calandri a soulevé des interrogations légitimes quant à la sécurité du club et de ses actifs.
Constance Calandri elle-même a expliqué, à nos confrères de France Bleu, comment elle est devenue propriétaire de la marque ASBH, soulignant qu’elle s’est intéressée à cette affaire après avoir visionné des vidéos de Christophe Dominici, ancien international français et intéressé par le rachat du club. Elle a découvert que la marque était expirée depuis 2020 et qu’elle n’était plus protégée. Elle affirme avoir déposé la marque dans l’intérêt général du club et de la communauté, sans aucune arrière-pensée politique.
Bien que Calandri se défende contre les accusations de vengeance politique, l’association ASBH a annoncé son intention de déposer un recours pour dépôt frauduleux. Le club biterrois, actuellement bien positionné en championnat, aurait préféré éviter cette controverse en période cruciale de la saison.
En conclusion, cette affaire souligne l’importance de la gestion et de la protection des actifs intellectuels des clubs sportifs, ainsi que la nécessité d’une surveillance constante pour éviter toute perte de droits. L’ASBH devra désormais prendre des mesures pour régler cette situation et protéger ses intérêts à l’avenir.
Nous avons besoin de vous ! Si vous avez apprécié cet article, vous pouvez nous soutenir (c’est gratuit) en nous ajoutant à vos favoris sur Google News.
Cliquez ici pour le faire maintenant.