C’est le cri poussé par le Stadium à la 80ième minute quand l’arbitre accorda un essai de pénalité à la mêlée albigeoise qui emportait pour la troisième fois son homologue auvergnate amputée de son seconde ligne Maréchal sorti sur carton rouge à la 76ième minute. Et Albi de l’emporter 30 à 29 après la transformation de Peluchon.
Mais avant ?
Une entame de feux des albigeois qui marquaient par Todua au bout de 93 secondes de jeu suite à deux ballons portés dévastateurs qui laissaient des aurillacois sur les fesses. On se disait que le plus vaste volcan du monde (sic !) n’allait pas se réveiller au pied de la cathédrale.
Quelle erreur ! Les auvergnats mettaient la main sur le ballon et envoyaient sa ligne de trois quarts mettre son homologue à la faute pour faire briller son artilleur Petitjean. A cela s’ajoutait une erreur de « poussin » du capitaine albigeois ( il l’avouera lui même en conférence de presse) sur un renvoi au 22 après une pénalité ratée par Marques, peu en réussite hier soir, qui coutait un essai par sa fusée d’ailier Valentin. Aurillac en marquera même un second juste avant la pause bonifiant une supériorité numérique après la sortie de Kaiser sur carton jaune. Albi commet décidément trop de fautes !
La public raccompagna les jaunes et noirs aux vestiaires par des sifflés. Fait rarissime au Stadium mais est-ce qu’il pouvait en être autrement ? Le tout sous les yeux de Paul Goze président de la ligue de rugby venu assister à la rencontre, ah… ?
Le second acte commença comme le premier pour le SCA avec une première ligne new-look mais leur domination ne se traduisait que par des pénalités au tableau d’affichage. Pourquoi ne pas prendre la mêlée sous les poteaux à la 46ième alors que Maréchal recevait son premier carton jaune de la soirée ?
Car Aurillac joua 24 minutes en infériorité numérique ! Malgré cela les rouges et bleus maintenaient leur avance jusqu’aux 10 dernières minutes après que Peluchon a ramené les siens 23/29. La suite on la connait…
Que retenir si ce n’est la victoire de ces albigeois heureux comme des gobelets un soir de fête à Bayonne. Mais ils savent que la route est longue dans leur marathon pour le maintien. Il leur faudra faire montre de moins de fébrilité sur les fondamentaux comme la touche par exemple. Mathieu André me l’avouait à la fin du match : pour lui c’est cet exercice qui a faillit leur couter la victoire.
Cependant les joueurs ont su se révolter en fin de match et ne sont pas résignés comme il y a quinze jours contre Tarbes. En conférence de presse Jean Christophe Bacca fera même une analogie entre les évènements ukrainiens et la révolte de ses joueurs…
Alors avant la réception de Bourg en Bresse samedi prochain :
¡ VIVA LA REVOLUCIÓN !
RS.