ALBI / BOURG en BRESSE : LE PIED !

C’est ce qu’ont dit  les joueurs albigeois agglutinés autour de Julien Raynaud, blessé, sur le banc des remplaçants quand la sirène a retenti scellant leur victoire contre Bourg en Bresse.
Le pied, c’est celui que possède Clint Eadie l’ouvreur bressan, orfèvre en matière de tirs au but (8 sur 9 !) mais aussi dans sa gestion du jeu. Il a certes le physique d’un pilier de fédérale mais quel joueur ! Narbonne peut se féliciter de l’avoir recruté et ils vont posséder 3 ouvreurs de grand talents, quelle chance pour eux… Car outre ses qualités de pied, il a du gaz, de la vista, des appuis, de l’intelligence et quand il ne sait pas quoi faire, il transperce la défense adverse comme par deux fois samedi soir. Et si  ses soutiens n’étaient pas restés dans le bus, l’issue du match en eut été autrement.
Le match justement, revenons-y. Que dire ? Pas grand-chose, si ce n’est que le 13^ième recevait le 14^ième pour un match à 8 points. Voilà c’est tout… Bon  je vais faire mon boulot en vous disant qu’Albi a marqué un bel essai par son ailier Rokoduru à la 13^ième minute, que les buteurs se sont livrés à un mano à mano avec un Samuel Marques ayant réglé la mire. Que la touche albigeoise a été performante, que la mêlée non (quand l’une va, l’autre pas : imaginez le jour ou les deux fonctionneront !). Qu’Albi a commis une fois de plus un nombre incalculable de fautes qui ont coûté un carton rouge au malheureux Thibault Vinsensang sortant en larmes à 14 minutes du terme du match. Henry Broncan justifiera son maintien sur le terrain après son premier jaune par le fait qu’il était remplaçant à la mêlée. Décidément ce garçon sait tout faire !
Voilà c’est tout. Vous dire aussi qu’Albi aurait pu sans doute tuer la match en étant plus réaliste devant la ligne d’essai face à une équipe de l’Ain qu,i mis à part son huit de devant et son ouvreur, n’a pas montré grand-chose.
Et maintenant ?
Sportivement le SCA s’est donné de l’air car il possède désormais 11 points d’avance sur Carcassonne premier relégable et sait qu’il doit gagner ses trois matchs à domicile. Les joueurs pouvant être plus libéré à l’extérieur et qui sait glaner quelques points. Mais ne rêvons pas trop du coté jaune et noir et comme me le disait Mathieu André après le match contre Aurillac :
« Nous les joueurs on sait ce qu’on a à faire ! »
Nous les joueurs… Mais les autres ?
Une trêve de quinze jours arrive. Ne serait-il pas temps pour la direction du club de communiquer quant à l’avenir ? Rose, bleu ou noir mais quel avenir bon sang ? Sinon cela contribue à prêter le flanc à toutes sortes de rumeurs fondées ou infondées souvent relayées par des internautes en mal d’amour pour leur club…
Albert Ferrasse, grand dictateur du rugby français, disait en son temps :
« Le président préside, les entraîneurs entraînent et les joueurs jouent ! »
Alors monsieur ou messieurs les présidents…
RS.