Oui c’est maintenant que le SCA va savoir où il en est dans ce championnat de prod2. Car après le premier bloc de 5 matches, le bilan est plus que mitigé.
Comptablement d’abord. Avec deux réceptions pour trois déplacements, les albigeois pouvaient espérer un pécule de 8 à 10 points. Or, avec 6 unités engrangées, le compte n’y est pas et les jaune et noir flirtent avec la zone rouge en bas du classement. L’éclaircie vient de leur victoire à l’extérieur acquise en terre narbonnaise sur laquelle ils vont devoir travailler pour acquérir de la confiance.
Sportivement non plus, le bilan est mitigé. Bien sur la mêlée albigeoise, stigmatisée depuis le début du championnat, est pour certains la cause de tous les maux. Mais, à y regarder de plus près, c’est surtout cette fébrilité au moment de conclure les temps forts ou cette incapacité à enfoncer le clou qui fait cruellement défaut aux tarnais depuis la reprise. Les entraineurs ont donc de la matière à travailler pour qu’Albi renoue au plus vite avec le succès.
Enfin, « l’aficion » fait défaut en ce début de saison. Le très maigre public de fidèles est là pour en témoigner. On oubliera les guerres intestines au sein de l’association du club qui font que le stadium a perdu de sa ferveur. On oubliera aussi le « SCA bashing » à la mode en ce moment dans la préfecture tarnaise. Car il devient de bon ton de dénigrer le club de rugby local. On peut comprendre les modestes partenaires ou les modestes abonnés qui, lassés par la calamiteuse saison passée avec en point d’orgue la fameuse soirée berjalienne, ont préféré ne pas se ré-engager. Mais on s’aperçoit de la versatilité albigeoise quand ça va moins bien…
Et maintenant ?
Maintenant le Sporting Club Albigeois aborde le second bloc au pied du mur. Avec trois réceptions pour deux déplacements les protégés de Serge MILHAS savent ce qu’ils ont à faire : Gagner !
Et gagner seul. Car au moins les choses sont simples. Les joueurs et le staff savent qu’ils ne pourront compter que sur eux-mêmes. Dans ces moments difficiles les soutiens se comptent sur les doigts d’une main. Mais cela peut devenir une force dont les joueurs pourront faire le terreau de leur réussite future.
Car tout n’est pas noir non plus. Il reste quand même 25 matches et beaucoup d’émotions à venir, et certains signaux sont encourageants comme les prémices du jeu de trois quart entrevus par moments.
Cependant, pour les hommes du capitaine Julien RAYNAUD toujours convalescent, le temps presse et ils doivent réagir rapidement, pardon maintenant!
RS.

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