Les Bleus ont « rarement été humiliés comme la semaine dernière » contre l’Irlande en ouverture du Tournoi des six nations, a regretté vendredi leur capitaine Grégory Alldritt, soucieux de « montrer (leur) vrai visage » samedi à Edimbourg face aux « guerriers » écossais.
QUESTION: Vous sentez-vous au pied du mur après la lourde défaite concédée face à l’Irlande (38-17) à Marseille?
REPONSE: « On a passé un début de semaine compliqué. On avait tous un peu mal à la tête. On a rarement été humiliés comme la semaine dernière. On a à coeur de faire un gros match demain (samedi). On a envie d’être à l’initiative, de proposer du jeu, de défendre comme on a défendu pendant quatre ans et pas comme le week-end dernier. De montrer notre vrai visage (…) Je suis persuadé qu’on a tout ce qu’il faut pour le faire. On s’est pas transformés en deux mois. On a eu un gros écart de route la semaine dernière. Maintenant, c’est là qu’on voit les grandes équipes en ne le répétant pas deux week-ends d’affilée. A nous de prendre nos responsabilités sur le terrain ».
Q: Etes-vous animés d’un sentiment de revanche?
R: « Ca peut être une revanche, mais envers nous-mêmes. Il y a beaucoup de fierté aussi. On est fiers de porter ce maillot. Donc quand on fait des prestations comme la semaine dernière, on est les premiers piqués. On voit la réaction de nos supporters aussi. On joue pour les rendre fiers, pour rendre fiers nos proches et ça n’a pas été le cas la semaine dernière (…) C’est peut-être les semaines les plus faciles à gérer quand on est capitaine. Il n’y a pas un joueur qui est satisfait, pas un qui n’est pas motivé et qui n’était pas investi cette semaine ».
Q: Murrayfield n’est peut-être pas le meilleur endroit pour se relancer…
R: « Je ne pense pas qu’il ait de bons ou de mauvais endroits. On sait que dans le Tournoi, tous les week-ends sont compliqués. Je n’ai pas le souvenir d’avoir connu un match facile contre l’Ecosse. C’est toujours un gros combat. C’est une équipe qui joue beaucoup aussi et qui a des facteurs X exceptionnels. On est avertis (…) On va jouer à 14 heures (15h15 heure française), on va être accueillis avec les cornemuses. Tout le monde est très amical, très cordial, très accueillant, mais une fois sur le terrain, il n’y aura plus tout ça. C’est un pays et des gens qui sont très fiers et des très gros guerriers. Ils feront tout pour nous faire mal ».
Propos recueillis en conférence de presse
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