Tout petit j’étais supporter ardent de La Voulte et j’ai dû déménager dans la préfecture de la Drome (Valence). Que n’ai-je entendu sur les frères Cambérabéro (mes idoles, tiens des Landais !!!), sur l’Ardèche (les corbeaux qui volent à l’envers pour pas voir la déche), j’en passe et des meilleures !!! Ne parlons pas des Romanais avec qui l’ambiance n’était pas au top non plus.
La rivalité entre Dax et Mont de Marsan, à côté, je la trouve bon enfant. Elle ne va guère plus loin que le « chambrage » amical.
Et pourtant les clubs de La Voulte et Valence ont maintenant fusionné pour former le ROC (Rhône Ovalie Club). Les deux clubs végétaient en fédérale 3 et le ROC est maintenant en fédérale 1 avec un budget non négligeable. Peut-être que dans un avenir proche, il damera le pion à nos deux clubs landais. Le grand homme de cette fusion est Jean Louis Reyes, successeur de Guy Cambé au poste de n°10 au LVS, partenaire de Fouroux et Averous, devenu grand capitaine d’industrie et ancien président du LOU.
Plus proches de nous et dans un autre sport, la réussite de Basket Landes, fusion entre plusieurs clubs de basket féminin landais. Les landaises sont passées très proches de la finale du championnat de France cette année et ont fait une belle carrière en coupe d’Europe.
Voilà deux exemples de fusion, nés d’une nécessité économique, qui pourraient pousser nos dirigeants à se rapprocher pour former un seul club pro (Landes Rugby ?) tout en gardant les statuts des deux clubs au niveau amateur et équipes de jeunes.
Si les budgets des deux clubs cumulés (4,8 Millions € pour le stade montois et 4,1 Millions € pour Dax) seraient encore légèrement inférieurs à celui d’Oyonnax (le dernier budget de Top 14 : 9,2 Millions €), la fusion permettrait peut-être d’attirer de nouveaux investisseurs.
Et pourtant, rien ne semble se passer sur les bords de l’Adour et de la Midouze. Aucune mention dans les programmes des élus, rien du coté des deux clubs .Que dire du coté des supporters : notre sondage réalisé ces dernières semaines donne 70% de contre. J’entends les
« Deux pauvres ne font pas un riche », non dénué de bon sens.
Le plus affligeant vient encore des instances dirigeantes : Richard Dourthe (on appréciait son enthousiasme sur le terrain, notamment en équipe de France, mais il gagnerait parfois à tourner 7 fois sa langue dans sa bouche) :
• 1+1 ne fait pas toujours 2 ???????? (au sujet de la fusion)
• Les abeilles c’est pas ma tasse de thé (vu la forme respective des 2 équipes un bol risque d’être nécessaire pour ramener tous les essais montois).
Au vu de tout cela, on se demande s’il ne serait pas plus attirant de baser sur une fusion Tyrosse –Mont de Marsan, deux clubs avec des philosophies similaires dans le jeu et dans la formation des jeunes joueurs. Rappelons que Tyrosse est le club qui a formé le plus d’internationaux français. La balle est peut-être dans le camp du conseil général et du comité Côte Basque Landes.
Avant le derby : la fusion, serpent de mer ou nécessité économique ?
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