Après un match intense, le manager de l’Aviron Bayonnais, Grégory Patat, a fait le point sur la prestation de son équipe, reconnaissant qu’il y a encore des progrès à faire. « On peut mieux faire, c’est une certitude », a-t-il déclaré. Toutefois, malgré une semaine marquée par des charges de travail importantes, Patat s’est montré satisfait de l’investissement de ses joueurs.
Patat a souligné que le match aurait pu prendre une tournure différente, avec plus de points encaissés ou marqués de part et d’autre. Cependant, l’indiscipline récurrente de son équipe et le manque de réalisme offensif ont pesé sur le résultat final. « Aujourd’hui, on se fragilise encore trop par l’indiscipline, par notre jeu offensif qui manque d’alternance et de réalisme proche des lignes », a-t-il précisé.
Face à une équipe bien rodée, Patat a reconnu la supériorité de l’adversaire, qui a fait preuve d’une grande combativité tout au long de la rencontre. « Ils ont été de vrais chiens de la casse. Ils n’ont jamais rien lâché », a-t-il admis, soulignant l’intensité que l’équipe adverse a mise sur les rucks, notamment en défense extérieure, ce qui a souvent contraint Bayonne à perdre le ballon en touche.
Malgré les difficultés rencontrées, Patat a observé des aspects positifs dans le jeu de son équipe, notamment dans la capacité à déplacer l’adversaire sur les extérieurs et à casser la ligne d’avantage. Toutefois, il regrette l’impatience qui a pénalisé ses joueurs, une tendance déjà observée lors du match contre Mauléon la semaine précédente. « Je préfère qu’il y ait des ambitions et du déchet que du non-jeu », a-t-il conclu, montrant sa volonté de voir son équipe continuer à progresser tout en corrigeant ses erreurs.
Grégory Patat (manager de Bayonne) :
« On peut mieux faire, c’est une certitude. Mais après une semaine avec de fortes charges de travail, on est content de l’investissement des joueurs. Il y aurait pu avoir beaucoup plus de points encaissés de notre côté, comme ils auraient pu encaisser beaucoup plus de points. Aujourd’hui, on se fragilise encore trop par l’indiscipline, par notre jeu offensif qui manque d’alternance et de réalisme proche des lignes. On a été trop impatient par rapport à cette équipe bien rodée. Il faut la féliciter parce que franchement, ils ont été de vrais chiens de la casse. Ils n’ont jamais rien lâché. On a eu des opportunités, on a cassé la ligne d’avantage, on les a déplacés sur les extérieurs, mais ils nous ont mis beaucoup d’intensité sur les rucks à l’extérieur et on s’est retrouvé en touche. Je trouve que, de notre côté, on a voulu aller trop vite. C’était déjà le cas à Mauléon la semaine dernière. Maintenant, je préfère qu’il y ait des ambitions et du déchet que du non-jeu. »