Le manager de Bordeaux-Bègles Yannick Bru « s’attend à un match complètement différent », a-t-il dit vendredi à la veille de retrouver en 8e de finale de Champions Cup les Saracens, que l’UBB avait humiliés en poules en janvier (55-15).
Neuf essais inscrits dont huit par sa ligne arrière devant un public vibrant à l’unisson, Bru n’a rien oublié de la démonstration de janvier qui avait permis à son équipe d’asseoir sa place en tête de sa poule et de recevoir en 8e de finale, puis en quart en cas de qualification samedi.
Ce match, « oui, je l’ai revu, les temps forts, mais on l’a très vite classé », a-t-il déclaré vendredi en conférence de presse. « On l’a revu pour mieux connaitre notre adversaire et la façon dont il allait préparer ce match (en 8e) par rapport à ce qu’il avait vécu en janvier ».
« C’était un match spécial où beaucoup de choses s’étaient alignées pour nous, ça ne se reproduira pas, a prévenu le technicien. On s’attend à un match complètement différent. C’est 80 minutes en oubliant tout le reste: le meilleur continue, le plus faible rentre chez lui et évidemment, on a un plan, une idée claire de la façon dont les Saracens vont aborder la rencontre aussi, compte-tenu de ce premier match. »
Si cette lourde défaite est de nature à servir de levier aux coéquipiers d’Owen Farrell et Maro Itoje, triples champions d’Europe, celui de l’UBB sera « clairement de continuer à prendre un plaisir XXL dans des matches couperet, à enjeu ».
« On veut prendre notre dose de plaisir, ça a toujours été notre moteur depuis le début de l’année. On sait à quoi est lié ce +shoot+ de plaisir que l’on arrive à prendre et qu’on arrive à donner à nos supporters, c’est ce qui construit notre motivation aujourd’hui », a conclu l’ancien talonneur.
© 2024 AFP
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