La 19e journée du Top 14, disputée samedi et dimanche, en bref:
. LES HOMMES
Tavite Veredamu. En voilà un qui sait soigner ses stats! L’ancien légionnaire d’origine fidjienne s’est encore illustré avec Perpignan sur la pelouse d’Oyonnax en marquant son huitième essai de la saison. Depuis le 22 décembre, Veredamu est même devenu un véritable porte-bonheur pour l’Usap. Lors de ses neuf derniers matches, l’ancien international à VII a été sept fois en terre promise pour six victoires catalanes.
Tevita Tatafu. Le jeune (21 ans) pilier droit tongien de Bayonne a survolé l’entame de match face à la Rochelle en inscrivant son premier essai avec l’Aviron et en récupérant deux pénalités sur ruck, sa spécialité. Solide en mêlée, dur à l’impact, Tatafu a éclipsé le droitier maritime et néo-international Georges-Henri Colombe qu’il pourrait concurrencer aussi en Bleu à partir de novembre quand il sera sélectionnable.
Baptiste Couilloud. Auteur au stade Jean-Bouin de son dixième essai de la saison, le Lyonnais a conforté sa place de meilleur marqueur du Top 14. Depuis ses débuts dans l’élite en 2016, c’est la 3e fois que le demi de mêlée international atteint la barre symbolique des dix essais lors d’une même saison.
. LES CHIFFRES
3. Place réputée du Top 14, le Stade Pierre-Fabre vient de tomber pour la 3e fois en trois mois. Avant le Racing 92 samedi qui se plait dans le Tarn (victoires en 2018, 2020 et donc 2024), Perpignan le 31 décembre dernier et Clermont le 27 janvier étaient revenus victorieux de l’antre du Castres olympique.
33. En pourcentage, le taux de réussite du buteur rochelais Antoine Hastoy samedi à Bayonne. L’ancien Palois a manqué sa première transformation suite à l’essai de Judicaël Cancoriet, a réussi la suivante sur celui de Grégory Alldritt avant de se retrouver face aux poteaux pour la pénalité de la gagne à deux minutes de la sirène. Malheureusement, il a trouvé le poteau et Bayonne a conservé son invincibilité à Jean-Dauger depuis sa remontée en Top 14.
54. Ces dix dernières années, ce n’est que la 4e fois que Montpellier concède 50 points ou plus en Top 14. Cela avait débuté déjà à Toulon (52-8 en novembre 2015), avant un lourd revers à Lyon (55-13 en septembre 2018). Mais la plus lourde défaite du club de Mohed Altrad remonte au 25 mai 2021 à Chaban-Delmas (57-9).
. LES DÉCLARATIONS
« Il y avait beaucoup de pression aujourd’hui face à une grosse équipe. C’est toujours un bon moment pour battre Toulouse. Ça n’arrive pas tous les jours dans une carrière et c’est bien de le faire aujourd’hui car ça nous permet d’être 3e du championnat. Christophe Laussucq (coach de la défense de l’UBB) après la victoire 31 à28 face à Toulouse
« Ce que nous a proposé Toulon sur ce match a été trop compliqué pour nous. On ne peut rien espérer quand on n’arrive pas à suivre l’intensité que met l’équipe adverse ». Patrice Collazo de retour sur la Rade à la tête d’une équipe de Montpellier dépassée dans tous les domaines (54-7).
« Une nouvelle fois, on a vu que le rugby de haut niveau se joue sur les détails. Mais tu ne peux pas gagner en faisant autant de fautes. On concède dix-huit pénalités quand Perpignan en laisse six. Il nous reste sept matches à jouer, on va rester unis et on ne sait pas ce qu’il peut arriver ». Joe El Abd, manager d’Oyonnax plus que jamais lanterne rouge qui a manqué à domicile une grosse occasion de se rapprocher un peu du barragiste.
« On peut dire qu’on est soulagé ce soir, par la victoire évidemment mais aussi parce que j’ai vu sur le terrain. On a eu une belle mentalité, positive. Il faut qu’on arrive à enclencher une dynamique, comme on l’avait fait en janvier. On ne regarde ni devant ni derrière. Ou alors un peu les deux, comme dans une voiture ». Le manager Christophe Urios qui a conduit Clermont vers la victoire face à Pau (31-28).