Toulouse, 11 jan 2024 (AFP) – Auteur d’un carton plein jusqu’ici, le Stade toulousain tentera d’enchaîner lors de la 3e journée de Champions Cup, disputée de vendredi à dimanche, pour se faciliter la vie en phase finale, qu’espère encore rejoindre Toulon malgré son mauvais départ.

. Toulouse en terrain connu

En tête de leur poule après leurs deux démonstrations contre Cardiff (52-7) et chez les Harlequins (47-19), les Toulousains sont en position de force avant de se déplacer samedi (21h00) sur le terrain synthétique de l’Ulster.

Un adversaire irlandais que les quintuples champions d’Europe commencent à bien connaître pour l’avoir affronté à quatre reprises depuis 2020, avec une certaine réussite (trois victoires, une défaite).

« On les connaît bien, mais ils nous connaissent bien aussi », note le troisième ligne international François Cros. « C’est une terre hostile (à Belfast), mais ça rend le déplacement encore plus alléchant (…) Les deux matches à venir vont avoir une importance sur la suite de la compétition ».

Le manager toulousain Ugo Mola sera privé du centre Pierre-Louis Barassi, touché à un mollet, et du deuxième ligne international Thibaud Flament (orteil), qui ne devrait reprendre qu’à la fin du mois.

. Toulon, plus le droit à l’erreur

Deux places fortes du rugby européen en quête de leur premier succès, Toulon (sacré en 2013, 2014 et 2015) et le Munster (2006 et 2008), joueront gros samedi (16h15) au stade Mayol.

Une nouvelle défaite à domicile, après celle concédée sur le fil en ouverture contre Exeter (19-18), sonnerait le glas des ambitions du RCT dans une compétition qui lui tient à coeur.

« Nous devons gagner pour conserver un espoir. Nous savons que ce sera un grand match pour l’équipe et pour le club », a déclaré à l’AFP l’international écossais Ben White, installé comme titulaire au poste de demi de mêlée depuis la blessure de Baptiste Serin.

Une des absences de marque côté varois avec celle du capitaine et troisième ligne des Bleus Charles Ollivon, touché à une cuisse.

. Lyon, la tête ailleurs?

Mal en point en Top 14, dont il occupe désormais l’avant-dernière place, le LOU pourrait être tenté de « lâcher » la Champions Cup pour mieux se concentrer sur sa lutte pour le maintien.

« C’est aussi une compétition qui mérite d’être jouée. Il y a des hommes qui se sont battus pour obtenir une qualification », a coupé court le manager lyonnais Fabien Gengenbacher après la claque reçue à Toulouse (45-0) le week-end dernier.

Deuxième de sa poule avec 11 essais inscrits lors des deux premières journées, son équipe reçoit samedi (14h00) la province irlandaise du Connacht, dernière et privée de l’une de ses principales menaces, l’ailier international Mack Hansen, blessé à une épaule.

. Stade français et Bayonne, même combat

Une mission (quasi) impossible attend le Stade français samedi (18h30) à l’Aviva Stadium de Dublin face au Leinster, l’un des grands favoris de la compétition et principal pourvoyeur de l’équipe d’Irlande.

Avec un seul point au compteur, les Parisiens ne se font d’ailleurs plus beaucoup d’illusions sur leurs chances de qualification. Leur directeur du rugby Laurent Labit ne s’en cache pas: les deux dernières journées serviront surtout à emmagasiner « expérience et maturité » dans l’optique du championnat.

La situation comptable est un peu meilleure pour l’Aviron bayonnais après son match nul surprise chez le Munster (17-17), mais il faudrait un miracle au club basque pour aller s’imposer vendredi (21h00) avec une équipe remaniée chez le leader du championnat d’Angleterre, Northampton, invaincu depuis novembre.

Dimanche, La Rochelle, double tenant du titre, sera dans l’obligation de s’imposer contre Leicester après avoir perdu ses deux premiers matches, comme le Racing 92, en déplacement à Bath. Bordeaux-Bègles, beaucoup mieux parti, recevra les Saracens.

© 2024 AFP

Boutique Rugby : Sexy Rugby