Ernest-Wallon : Défis financiers et risques de retard pour augmenter sa capacité

La perspective d’agrandir le stade Ernest-Wallon pour accroître sa capacité à environ 24 000 places n’a pas encore été confirmée de manière officielle. Bien que le projet soit envisagé pour 2028, il est confronté à des défis financiers et pourrait subir des retards. L’annonce récente de la Ligue nationale de rugby concernant l’organisation des finales de Pro D2 à Ernest-Wallon pour les quatre prochaines saisons soulève des interrogations, étant donné que l’agrandissement du Stade Toulousain est prévu d’ici 2028, en même temps que l’extension du réseau de métro dans la région.

Selon Franck Belot, président de l’association des Amis du Stade et ancien joueur du Stade Toulousain, les travaux n’ayant pas encore débuté sont planifiés par étapes afin de permettre la continuité des activités à Ernest-Wallon. Les finales de Pro D2 pour les années 2024 à 2027 ne devraient pas être affectées par ces travaux.

Cependant, le projet d’agrandissement progresse lentement en raison de son coût élevé. Sa réalisation d’ici 2028, pour coïncider avec l’achèvement de la ligne C du métro, est incertaine. Des inquiétudes ont été exprimées quant au coût total du projet, et une réunion est prévue la semaine prochaine avec le maire de Toulouse, Jean-Luc Moudenc, pour discuter de ces questions.

La possibilité d’ajouter un deuxième niveau au stade, connue sous le nom d’encapsulement, semble moins probable en raison de son coût élevé. Une alternative envisagée est d’agrandir ou de surélever la tribune la plus basse actuelle, située en face de l’entrée des joueurs du côté de la rocade. Une demande en ce sens a été soumise à l’État, propriétaire du terrain, mais il est admis que le projet pourrait ne pas être achevé d’ici 2028.

Franck Belot souligne l’importance de ne pas précipiter un projet de cette envergure et affirme que quelques mois de retard ne sont pas cruciaux dans le cadre d’un plan s’étalant sur plusieurs décennies. Les travaux seront planifiés de manière à minimiser les perturbations pour le Stade Toulousain et à maintenir la possibilité d’accueillir les finales de Pro D2, bien que la capacité d’accueil puisse être réduite pendant cette période.