Alors que des rumeurs circulent sur un possible contact entre Castres et l’entraîneur du RC Vannes, Jean-Noël Spitzer, pour la saison prochaine, ce dernier a décidé de clarifier la situation. À quelques jours du déplacement de Vannes à Clermont, l’entraîneur breton a répondu aux spéculations concernant son avenir, notamment son éventuelle arrivée à Castres en remplacement de Jeremy Davidson.
« C’est la rançon de notre modeste succès à Vannes », a déclaré Jean-Noël Spitzer, avec un sourire en coin. Il a rapidement enchaîné : « Je ne parlerai pas de mon avenir maintenant. Mon avenir, j’en discuterai avec ma femme, ma fille, puis le président du RC Vannes ». Spitzer a tenu à calmer les ardeurs tout en soulignant qu’un jour, il ne serait plus entraîneur de Vannes : « Il y aura un jour où je ne serai plus entraîneur du RC Vannes. En principe, il faudra travailler jusqu’à 67 ans, et à cet âge-là, je ne serai plus entraîneur, c’est une certitude ».
Un passage à Castres qui fait jaser
Le week-end dernier, Midi Olympique a rapporté que Jean-Noël Spitzer avait passé son dimanche à Castres, où il aurait rencontré Matthias Rolland, directeur du club tarnais. Cette visite, qui a eu lieu après la défaite de Vannes contre Montpellier, a rapidement relancé les spéculations sur un potentiel départ de Spitzer pour Castres.
L’entraîneur a cependant minimisé cette rencontre, déclarant : « J’espère que tous les rares jours OFF que j’aurai, je ne serai pas pisté par les médias ». Il a ajouté avec ironie : « Dimanche, je vais voir ma mère dans le Finistère, j’espère qu’il n’y aura pas d’articles là-dessus ». En précisant qu’il allait bientôt visiter un club étranger lors de son prochain jour de repos, il a laissé entendre que les contacts avec d’autres clubs sont fréquents dans son métier, sans pour autant en dire plus sur son avenir.
Jean-Noël Spitzer demande un projet ambitieux pour Vannes
Bien que Jean-Noël Spitzer ait refusé d’entrer dans les détails concernant une potentielle négociation avec Castres, il a été plus loquace sur ses attentes pour l’avenir de Vannes. Le technicien breton, qui est à la tête de Vannes depuis plusieurs années, a expliqué qu’il souhaite voir son club continuer à grandir, même si cela inclut une relégation en Pro D2.
« Si je reste, c’est parce que le club sera plus fort dans deux ans. Je ne serai pas celui qui refait la même chose », a-t-il affirmé, soulignant que son ambition est de voir Vannes progresser, quel que soit le contexte. « Il faut qu’une éventuelle relégation ne stoppe pas la progression du club. C’est ça le vrai défi pour les dirigeants ».
Conclusion
Pour l’instant, Jean-Noël Spitzer préfère ne pas s’étendre sur son avenir. Bien que des spéculations le lient à Castres, il reste concentré sur son travail avec Vannes et sur l’évolution du club breton. La question de savoir s’il partira ou non reste ouverte, mais une chose est sûre : il prendra le temps de discuter de son avenir en famille avant toute décision.