«J’en ai rien à foutre, ça s’appelle de la trahison», quand Mignoni s’emporte contre un journaliste

Après une performance éclatante qui a vu le Rugby Club Toulonnais triompher de l’USAP avec un score de 44 à 22, l’atmosphère à Mayol s’est rapidement assombrie. Le manager, Pierre Mignoni, a été pris dans une confrontation enflammée avec un journaliste de L’Équipe suite à la divulgation d’un échange privé entre lui et ses joueurs. Le message révélé, concernant des consignes strictes pour les joueurs, a été cité publiquement, plongeant Mignoni dans une rage palpable. Ce message révélé par L’Équipe disait : «Reprise lundi matin… Poids et masse grasse lundi 10 h… Pour les fumeurs, nettoyage de votre fumoir. Cette pièce sera fermée… l’institution RCT ne peut plus accepter ça. Si vous n’êtes pas content tu peux changer de club ou m’appeler, je suis disponible».

Dénonçant vigoureusement cette violation de sa vie privée, Mignoni a exprimé son indignation face à cette intrusion dans ses communications internes avec l’équipe. Il a interpelé directement le journaliste en demandant qui lui avait fourni cette information confidentielle, menaçant même de porter plainte contre le journal L’Équipe pour cette divulgation. Ses mots résonnaient d’une profonde déception et d’un sentiment de trahison, soulignant l’impact négatif que de telles fuites peuvent avoir sur l’unité et la confiance au sein de son équipe. Devant le refus du journaliste de lui donner sa source, le technicien toulonnais a vitupéré : «J’en ai rien à foutre, ça s’appelle de la trahison !»

Malgré la victoire sur le terrain, la tension dans les coulisses du RCT reste palpable. Mignoni, ayant le sentiment d’avoir été poignardé dans le dos par l’un de ses proches, a clairement exprimé sa détermination à défendre sa vie privée et l’intégrité de son équipe. Cette confrontation souligne les défis persistants auxquels les entraîneurs de rugby sont confrontés, non seulement sur le terrain mais aussi dans la gestion des relations avec les médias et la préservation de la confidentialité au sein du vestiaire.