Antoine Dupont
Antoine Dupont

Le Leinster, que son équipe affrontera en finale de Champions Cup le 25 mai à Londres, aura « autant envie de la gagner que nous », s’est projeté dimanche le capitaine de Toulouse Antoine Dupont après la victoire sur les Harlequins (38-26) au Stadium.

QUESTION: Avez-vous eu le sentiment de réaliser une première mi-temps parfaite, avec cinq essais marqués?

REPONSE: « On sent par moments qu’on a une certaine osmose sur le terrain. Quand on se jette les ballons, ça finit toujours dans les mains de quelqu’un et on va derrière la ligne. C’est un sentiment hyper agréable, quelque chose qu’on arrive à toucher du bout des doigts par moments et qu’il faudrait qu’on arrive à maîtriser un peu plus. On est capables de faire des choses très compliquées, très belles à regarder, mais il y a aussi des choses très simples qu’on fait mal. C’est paradoxal, mais c’est un peu notre vérité ».

Q: Comment accueillez-vous cette qualification en finale après deux échecs consécutifs dans le dernier carré?

R: « On est à un match de soulever un trophée, ce pour quoi on s’entraîne quotidiennement, depuis 10 mois cette saison et même plusieurs années. On sait que c’est très dur d’arriver là. On connaît très bien l’adversaire (le Leinster), qui est difficile à manoeuvrer et qui a autant envie que nous de gagner après avoir perdu deux fois en finale. Ca sera un contexte particulier, auquel il faut qu’on se prépare ».

Q: Pouvait-on rêver d’une plus belle affiche en finale entre les deux plus beaux palmarès du rugby européen?

R: « Quand le tableau de la phase finale est tombé, on se doutait que de par leurs qualités et leur appétence pour cette compétition, ils (les Irlandais) se retrouveraient à cette place. Mais on s’est concentrés sur nous. On connaissait nos objectifs, on s’est mis dans les meilleures conditions pour recevoir en phase finale. On savait d’expérience que c’était hyper important pour arriver jusqu’au bout. Et maintenant, qu’importe l’adversaire, ça reste une finale. Il y aura évidemment un heureux et un déçu à la fin. On s’est arrêtés deux fois en demi-finale face à eux, mais eux ont perdu deux finales. Je ne sais pas qui est le plus heureux ou malheureux dans l’histoire ».

Propos recueillis en conférence de presse

© 2024 AFP

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