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Les détails de l’affaire de l’agression des rugbymen français en Argentine révélés

Deux joueurs de l’équipe nationale de rugby de France ont été arrêtés lundi après-midi à Buenos Aires, après une plainte pour agression sexuelle déposée par une jeune Mendocine. Cette arrestation a eu lieu alors que la délégation française s’apprêtait à quitter l’Argentine pour l’Uruguay, où un match test contre l’équipe locale est prévu ce mercredi.

Selon des informations exclusives du journal argentin MDZ, la victime et les rugbymen français se sont rencontrés samedi soir dans une boîte de nuit. Les joueurs, qui avaient fait partie de l’équipe victorieuse contre Los Pumas quelques heures plus tôt au stade Malvinas Argentinas de Mendoza, se sont rendus à l’hôtel Diplomatic aux premières heures de dimanche, où les faits se seraient déroulés.

La plainte a été déposée dimanche après-midi, et, en raison de la gravité des allégations, un protocole d’urgence a été immédiatement activé. Les autorités locales ont dû agir rapidement pour empêcher les joueurs de quitter le pays. La collaboration entre la police de Mendoza et celle de Buenos Aires a permis de les intercepter avant leur départ.

Les analyses médicales réalisées par le Cuerpo Médico Forense ont révélé des preuves accablantes, notamment des preuves génétiques importantes. La victime a également déclaré avoir été étranglée et frappée, décrivant une « situation sauvage » avec une grande violence, selon des sources judiciaires citées par MDZ.

Les joueurs accusés, Oscar Jegou (21 ans) et Hugo Auradou (20 ans), feront face à des charges d’abus sexuel aggravé par pénétration et par la participation de deux personnes ou plus. Ils seront transférés par voie terrestre à Mendoza entre mercredi soir et jeudi matin, où ils seront informés des accusations et placés en détention. À Mendoza, ils auront la possibilité de désigner un avocat de leur choix.

Florian Grill, président de la Fédération Française de Rugby (FFR), a confirmé les identités des joueurs lors d’une conférence de presse improvisée à l’hôtel Embajador de Buenos Aires. La chef des délits contre l’intégrité sexuelle, Daniela Chaler, a également confirmé les noms des accusés.

Source : MDZ, journal argentin