Sur le banc pour le quart de finale de Champions Cup dimanche à domicile face aux Anglais d’Exeter, l’international Thomas Ramos illustre la forte concurrence qui sévit au Stade Toulousain, une réalité dont s’est réjoui Ugo Mola estimant que « les entraîneurs qui ont beaucoup d’options sont des entraîneurs heureux ».
QUESTION: Thomas Ramos rétabli, pourquoi avoir décidé de le placer sur le banc pour le coup d’envoi de ce quart de finale?
REPONSE: » Thomas a passé deux mois et demi loin de chez nous et même s’il a été très performant avec l’équipe de France au poste d’arrière puis à l’ouverture il n’a joué qu’une minute vingt avec nous (sorti blessé lors de la défaite à Bordeaux le 24 mars, NDLR). Romain (Ntamack) reprenant une position (à l’ouverture, NDLR) qui ne lui est pas promise mais qui lui est dédiée au moins pendant un petit moment on a trouvé cela assez logique. Et puis Thomas nous couvre pas mal de choses sur le banc en fonction des besoins tout en amenant sa science et son efficacité en terme de but qui n’a pas été une chose très positive le week-end dernier (3/6 pour l’arrière Blair Kinghorn, NDLR). «
Q: Comment gérer à terme cette concurrence interne au poste stratégique de numéro 10?
R: « Les entraîneurs qui ont beaucoup d’options sont des entraîneurs heureux, les autres font avec ce qu’ils ont (sourire). Avec Thomas Ramos, Blair Kinghorn, Romain Ntamack et Juan Cruz Mallia, qui a été très bon pendant les doublons, je dors mieux (sourire). On essaie d’être assez logique sur l’état de forme, la fraîcheur mentale et physique et les connexions entre les uns et les autres. On accorde beaucoup d’importance à la performance et à l’entraînement et malgré les statuts des uns et des autres il faut repasser par cette case-là pour mériter de postuler. On juge aussi de la qualité d’une équipe par les joueurs qui sont sur le bord. »
Q: Concernant cette rencontre il y a-t-il un sentiment de revanche par rapport à votre défaite (28-18) en demi-finale face à ce même adversaire en 2020?
R: « La revanche ce n’est pas vraiment ce qui nous anime en général. Nous ne sommes pas contre les autres, on est plutôt centrés sur nous. On essaie d’être le moins imparfaits possible pour rivaliser avec des grandes équipes. Exeter imprime une dimension physique très importante en passant beaucoup plus de temps que les autres dans la zone de marque. Ils prennent leur adversaire à la gorge avec une défense très agressive qui prend le parti de monter très haut et très fort. »
Propos recueillis en conférence de presse
© 2024 AFP
Nous avons besoin de vous ! Si vous avez apprécié cet article, vous pouvez nous soutenir (c’est gratuit) en nous ajoutant à vos favoris sur Google News.
Cliquez ici pour le faire maintenant.