Bordeaux-Bègles, pour sa première finale du Top 14 vendredi soir face à Toulouse à Marseille, « mérite ces moments-là, mais il faut les vivre à présent, ne pas en être spectateurs afin de ne pas avoir de regrets samedi matin », a lancé jeudi Yannick Bru, l’entraîneur de l’UBB.
Q: Comment sentez-vous le groupe à la veille de la première finale du club ?
R: « La semaine a été très très courte, depuis la demi-finale, mais je n’ai senti aucune forme de pression sur les épaules des joueurs. (Après la demi-finale) je les ai sentis soulagés, avec l’envie de livrer une belle bataille demain (vendredi, ndlr). C’est un groupe jeune et insouciant, dont le plaisir a été l’un des moteurs fondamentaux. On a passé une semaine tranquille et calme, sans pression particulière. On a mérité ces moments sympas mais à présent il faut les vivre. On sait que le travail a été fait, il s’agit à présent plus de récupération d’ici à la finale afin de ne pas être spectateurs du match et ne pas avoir de regrets à son issue ».
Q: On a senti un peu de relâchement en fin de demi-finale. Craignez-vous que cela se reproduise contre Toulouse ?
R: « Vous savez, on sait où on en est et qui on rencontre. Certes, nos fins de match dernièrement nous ont interrogés et c’est une réflexion qu’on a eu dans le staff. On sait qu’il existe un vrai enjeu sur nos vingt dernières minutes. Mais on espère que l’on sera au rendez-vous du +money time+. On sait en tous les cas qu’il faudra qu’on fournisse notre meilleure performance de la saison et d’une manière constante. Il faudra que nos joueurs se hissent à leur meilleur niveau pendant une bonne heure et demie et, si on y arrive, on verra ce que décideront les dieux du rugby, tout simplement ».
Q: Comment se prépare un match face à un adversaire comme le Stade toulousain et ses 22 titres en championnat ?
R: « Avec tout le respect qu’on a pour les deux équipes, c’est clair qu’on on se reconnaît plus dans l’adversaire de demain (vendredi), Toulouse, que dans le côté hermétique du Stade français (battu en demi-finale 22 à 20, ndlr). J’espère que ce sera un match plus +positif+ même s’il n’y pas de honte à gagner avec de la conquête directe et du jeu au pied. Mais notre philosophie est en effet plus proche de celle des Toulousains que des Parisiens. Face à leur expérience, on a préféré se concentrer sur nous, notre construction. On sait les efforts qu’on a faits cette saison. On ne se compare pas à eux tout simplement car c’est incomparable ».
Propos recueillis en conférence de presse.
© 2024 AFP
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