Bègles (France), 25 nov 2022 (AFP) – Départ de Christophe Urios, autogestion, année de transition, avenir à l’Union Bordeaux-Bègles… L’ouvreur international Matthieu Jalibert déblaye tous les sujets avant sa reprise en club samedi avec un déplacement à Perpignan pour un vrai « test de caractère ».
Le départ de Christophe Urios
« Satisfait ? Oui et non. On l’a appris à Marcoussis, en étant un peu éloigné. C’est le président qui a pris la décision en pensant que c’était la meilleure solution pour le club et l’équipe pour pouvoir repartir sur une nouvelle dynamique au vu des résultats de ce début d’année. Parfois ça marche, parfois non. Ce qui était compliqué, c’était de savoir comment on allait s’organiser avec le staff. Finalement, ça ne change pas trop grand-chose puisque ce sont les coaches qui faisaient les entraînements rugby principalement ».
La position de Frédéric Charrier, entraîneur par intérim
« C’est vrai qu’il a l’habitude de travailler avec Christophe (depuis 12 ans), ça fait longtemps. Mais Fred a aussi des objectifs personnels. Il doit s’adapter à cette situation, on ne sait pas ce qu’il fera en fin de saison. On a sept mois pour finaliser une mission, bien finir tous ensemble, c’est aussi pour cela qu’il reste car il apprécie les joueurs, la qualité du groupe ».
Les joueurs sur la même longue d’onde
« L’organisation n’est pas différente. Julien (Laïrle) et Fred (Charrier) vont essayer de gérer au max ce qu’ils peuvent faire mais ce sont aux leaders et à l’ensemble du groupe de prendre leurs responsabilités pour essayer d’aller vers nos objectifs et ne pas baisser de régime en se disant que c’est une année de transition. Ça, c’est hors de question. Pour avoir discuté avec pas mal de joueurs de l’équipe, on est tous sur la même longue d’onde ».
Retour à Perpignan, cinq mois après les premières tensions
« Je ne pense pas qu’il y ait eu une rupture (avec Urios après la défaite 22-15 à Perpignan en juin). Il y a cette histoire dont vous avez fait des caisses mais le groupe n’était pas fracturé avec le staff, bien au contraire. D’ailleurs la réaction que l’on avait eue face au Racing la semaine d’après (en barrage) avait prouvé tout le contraire. On sait ce qui nous attend à Perpignan, on a appris pour le savoir la saison dernière. Avec le public autour, c’est une équipe de qualité qui nous a posé pas mal de problèmes la saison dernière là-bas ou ici. Elle est en difficulté, elle va saisir une opportunité face à nous qui semblons aussi en difficulté. C’est plus un test de caractère par rapport à la situation et à l’environnement ».
Campagne avec le XV de France
« Elle m’a remis en confiance, oui, après un début de saison un peu compliqué. Je n’étais pas forcément bien physiquement, j’avais besoin de me remettre dans le rythme. Les deux/trois derniers matches (en club) étaient plutôt positifs, j’ai continué sur ma lancée en essayant de faire ce que je savais faire de mieux en tant que finisseur en équipe de France. Ce statut de +supersub+, je ne sais pas si on l’accepte ou pas. Moi ce que je veux, c’est gagner en étant sur le terrain, peu importe mon rôle. Je suis revenu boosté ».
L’avenir toujours à l’UBB ?
« Je n’ai jamais lié mon avenir à un manager, je n’ai jamais fonctionné comme ça. J’ai lu beaucoup de choses comme quoi cela avait été fait pour que je reste à l’UBB. Que Christophe reste ou s’en aille, ça ne change pas grand-chose. Ce n’est pas parce qu’il est parti que je vais partir ou que je vais rester. Il n’y a pas d’incertitudes, je suis en contrat jusqu’en 2025 ».
© 2022 AFP
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