Placée dans le groupe de la France et de la Nouvelle-Zélande, l’Italie lance sa Coupe du monde dans le groupe A avec une confrontation a priori aisée face à la Namibie, samedi à Saint-Etienne, un succès étant obligatoire pour continuer à rêver des quarts.
« La Coupe du monde, c’est le Graal, la plus grande compétition de rugby au monde. On se bat si dur pour y être qu’il ne faut pas l’aborder avec passivité. Il faut s’affirmer, être acteur, se montrer, faire preuve d’ambition et de courage. Et, surtout, il faut avoir la rage de vaincre », souligne le sélectionneur Kieran Crowley, méfiant avant d’affronter les Welwitschias, 21e nation mondiale.
Les Namibiens, eux, n’ont jamais remporté le moindre match en six participations à la Coupe du monde.
« Ce serait incroyable pour nous d’avoir cette première victoire. J’ai vu les stats, on a disputé vingt-deux matches sans jamais gagner… », a confié le capitaine Johan Deysel, présent lors de la défaite 47-22 contre ces mêmes Transalpins au Mondial-2019.
« Ce serait génial pour nous, pour les joueurs qui ont travaillé si dur, pour tout le pays. Tous les gens qui nous soutiennent en rêvent », a ajouté le centre passé par Colomiers.
Si les Namibiens pratiquent un rugby basé exclusivement sur le défi physique, comme leurs voisins sud-africains, l’Italie, ragaillardie ces derniers mois, semble posséder une marge largement suffisante pour y faire face.
Elle sort de matches de préparation assez convaincants et son arrière star Ange Capuozzo (Toulouse) paraît débarrassé des blessures récurrentes qui lui ont gâché la saison dernière.
L’Italie, au complet, qui affronte chaque année les meilleures nations du monde, contrairement à son adversaire, en manque de confrontation solide pour progresser, aura un nouveau tour de chauffe avec l’Uruguay lors de sa deuxième rencontre.
Il lui sera alors temps de rêver d’un exploit face à la Nouvelle Zélande ou la France, les ogres du groupe. A condition qu’elle ne se perde pas avant dans le désert namibien.
© 2023 AFP
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