L’Ecossais Stuart Hogg et le Gallois Alun Wyn Jones à la retraite, l’Italien Sergio Parisse écarté, l’Australien Allan Alaalatoa et le Français Romain Ntamack blessés… plusieurs joueurs de marque vont rater la Coupe du monde en France (8 septembre – 28 octobre).
. Sergio Parisse s’arrête là
Le troisième ligne de Toulon Sergio Parisse (142 sélections), qui a intégré le staff du RC Toulon début juillet en tant que spécialiste de la touche, fêtera ses 40 ans le 12 septembre. En plein Mondial, trois jours après l’entrée en lice de l’Italie contre la Namibie.
Mais le sélectionneur Kieran Crowley a décidé de se passer de ce joueur d’expérience, obligeant l’ex-emblématique capitaine (à 94 reprises) à regarder devant sa télé la jeune génération azzurri, incarnée par l’arrière Ange Capuozzo, le demi d’ouverture Paolo Garbisi ou l’ailier Federico Mori.
Parisse, qui a disputé cinq Mondiaux de 2003 à 2019, n’aura donc pas de jubilé avec l’Italie, reporté en 2019 en raison du typhon qui a frappé l’archipel japonais puis ensuite à cause de la pandémie de Covid-19.
. Alun Wyn Jones, de son propre chef
Fin mai, le deuxième ligne de légende, détenteur du record mondial de sélections (158, plus 12 avec les Lions britanniques et irlandais), Alun Wyn Jones a annoncé à la surprise générale ne pas participer à son cinquième Mondial.
L’inoxydable capitaine du XV du Poireau, à la tête de la génération dorée des Diables Rouges vainqueurs à cinq reprises du Tournoi des six nations (2008, 2012, 2013, 2019 et 2021), avec trois Grands Chelems à la clé, viendra tout de même en France puisqu’il s’est offert une dernière pige en Top 14, avec Toulon, en tant que joker Coupe du monde.
. Stuart Hogg, lâché par son corps
Il a pris tout le monde de court. En annonçant, début juillet, qu’il mettait fin à sa carrière, Stuart Hogg (31 ans, 100 sélections) a déçu nombre de ses fans, adeptes de ses relances fulgurantes et de son style explosif.
« Je me suis battu avec tout ce que j’avais pour participer à la Coupe du monde mais, cette fois-ci, mon corps n’a pas été en capacité de faire ce que je voulais et ce dont j’avais besoin », a ainsi détaillé l’arrière écossais, meilleur marqueur de l’histoire du XV du Chardon (27 essais).
Un crève-coeur pour l’un des meilleurs joueurs du monde à son poste et qui fait partie de cette génération qui a permis à l’Ecosse de retrouver les premières places parmi les équipes de l’hémisphère Nord, aux côtés de l’ouvreur Finn Russell ou du deuxième ligne Jonny Gray.
. Allan Alaalatoa, le coup dur
En pleine déroute en Rugby Championship, l’Australie a perdu plus qu’un match face à la Nouvelle-Zélande (38-7): les Wallabies viendront en France sans leur pilier droit et co-capitaine Allan Alaalatoa, victime d’une rupture du tendon d’Achille face aux All Blacks.
Une mauvaise nouvelle pour le sélectionneur Eddie Jones qui comptait sur le colosse (1,82 m, 125 kg) pour guider l’Australie du haut de ses 67 sélections. « C’est une perte énorme. J’étais dans la mêlée au moment où il s’est blessé… J’ai entendu, il n’avait pas l’air très bien. C’est un élément important de notre équipe, de notre leadership », a confié le pilier gauche des Wallabies Angus Bell. « Ce sera difficile sans lui. »
. Romain Ntamack, plus qu’un forfait
Il n’avait plus joué depuis le 17 juin et sa course folle à la dernière de la finale du Top 14. Quasiment deux mois plus tard, son premier match n’a duré que 56 minutes: le demi d’ouverture des Bleus Romain Ntamack a dû déclarer forfait en raison d’une rupture du ligament croisé du genou gauche.
« Je reviendrais », a-t-il sobrement commenté sur ses réseaux sociaux. Mais ça reste un coup dur pour le XV de France qui perd plus qu’un joueur avec la blessure du Toulousain: à 24 ans, associé à son partenaire en club Antoine Dupont, il était devenu l’indispensable maître à jouer des Bleus de Galthié. Ils tenteront donc d’aller chercher une première couronne mondiale sans leur joyau.
© 2022 AFP
Coffrets Cadeaux autour de la Truffe Noire : Truffes VIP