« la pire chose » que l’Australie puisse faire serait de licencier Jones, selon Mortlock
Pour l’ancien capitaine des Wallabies, Stirling Mortlock, « la pire chose » que la Fédération australienne de rugby puisse faire serait de licencier son sélectionneur Eddie Jones, malgré la campagne calamiteuse de l’équipe lors du Mondial-2023.
« La pire chose que l’Australie puisse faire est de se débarrasser soudainement de lui et de lui dire +non, vous n’êtes pas le meilleur homme pour ce travail+ seulement après six mois ou quelque chose comme ça », a assuré lundi Mortlock, au podcast Rugby Union Daily de la BBC.
L’Australie, double championne du monde, est sur le point d’être éliminée pour la première fois en phase de poule d’une Coupe du monde après avoir été battue 40-6 par le Pays de Galles dimanche, faisant suite à une défaite surprise contre les Fidji (22-15).
Jones a été nommé sélectionneur en janvier et l’Australie a perdu sept de ses huit matches depuis.
Mortlock a décrit la déroute de dimanche comme une « catastrophe absolue », mais a exhorté les dirigeants du rugby à XV australien à soutenir le technicien afin qu’il mène cette équipe rajeunie des Wallabies jusqu’à la prochaine Coupe du monde, organisée par l’Australie en 2027.
« En tant qu’entraîneur et leader, il n’a pas de comptes à rendre et c’est ce qu’il dit », a déclaré Mortlock alors que Jones a subi le feu des critiques pour son choix d’écarter des éléments plus expérimentés.
« Je le respecte, dans tous les sens du terme, parce qu’il l’assume », a ajouté l’ancien trois-quarts centre, qui a disputé 80 matches pour l’Australie, dont 29 en tant que capitaine, de 2000 à 2009.
Lors de son premier passage à la tête des Wallabies entre 2001 et 2005, Jones leur a permis de disputer la finale du Mondial-2003 perdue contre l’Angleterre (20-17).
Après la défaite contre le pays de Galles à Lyon, l’ancien sélectionneur du Japon et de l’Angleterre s’est excusé pour le résultat, tout en démentant maladroitement les informations des médias australiens selon lesquelles il serait tenté par un retour à la tête de la sélection nippone au terme de la Coupe du monde.
© 2023 AFP
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