La légende internationale irlandaise Jonathan Sexton va faire son grand retour dans le XV du Trèfle contre la Roumanie samedi à Bordeaux près de six mois après son dernier match officiel, entre enthousiasme et nervosité à l’occasion de sa quatrième et dernière Coupe du monde.
A 38 ans et déjà 113 sélections au compteur, Sexton est un habitué de ces rendez-vous planétaires. Et pourtant, il a avoué jeudi être autant enthousiaste que nerveux à l’approche du premier match contre les Chênes « comme c’est probablement le cas pour tous les joueurs ».
« Il y a l’impatience d’entrer dans un stade incroyable, je suis sûr que les supporters irlandais voyageront comme ils le font toujours. Ce sera une atmosphère très différente de ce que nous connaissons normalement lors des matches de rugby. Cela ressemble beaucoup à une atmosphère de Coupe du monde de football et nous avons hâte d’y être », a-t-il déclaré à l’hôtel de la délégation irlandaise à Bordeaux.
« Mais il y a aussi un peu de nervosité, a-t-il ajouté. Nous avons construit (notre chemin) au cours des quatre dernières années, donc il y a de la nervosité. Il faut l’accepter et d’essayer de jouer de notre mieux ».
Interrogé sur son niveau, lui qui n’a plus joué depuis près de six mois – il s’est blessé aux adducteurs le 18 mars contre l’Angleterre – le talisman irlandais espère « livrer une bonne performance » samedi.
– Aucune excuse samedi –
« C’est ce que j’attends de moi-même. Il n’y a aucune excuse à cet égard. Une fois que j’ai surmonté la blessure et une fois que j’étais sûr d’y être, je me suis concentré sur ce match au cours des deux derniers mois. J’ai hâte d’y être maintenant et de revenir enfin sur le terrain », a ajouté Sexton qui avait écopé de trois semaines de suspension en juillet, le privant des matches de préparation de l’Irlande pour « mauvaise conduite » durant la finale de Champions Cup entre le Leinster, son équipe, et La Rochelle, à laquelle il a assisté en tribunes.
Face à la Roumanie, qu’il affrontera pour la deuxième fois en Coupe du monde après 2015 (victoire 44-10), Sexton a révélé que la forte chaleur attendue samedi à Bordeaux (36 degrés annoncés au coup d’envoi) ne l’effrayait pas.
« C’est quelque chose que nous avons préparé au cas où nous aurions un match comme celui-ci, a-t-il précisé. C’est inhabituel en septembre, j’ai vécu ici (en France) il y a quelques années et je ne me souviens pas que septembre ait jamais été aussi chaud, même dans le sud. Donc, c’est un peu étrange mais nous allons nous adapter et ce sera la même chose pour les deux équipes, donc pas d’excuses là-dessus ».
Durant l’été, l’équipe d’Irlande a passé plusieurs jours au Portugal et a fini sa préparation à Biarritz, à 200 kilomètres au sud de Bordeaux.
© 2023 AFP
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