Mondial-2023: « Si tu te poses des questions, c’est compliqué d’avancer », reconnaît Maxime Lucu
Monaco, 7 juil 2023 (AFP) – Maxime Lucu, l’un des quatre demis de mêlée convoqués pour le stage de préparation à Monaco de l’équipe de France de rugby au Mondial-2023, n’est pas obsédé par le fait qu’il n’en restera que trois fin août, car « si tu te poses des questions, c’est compliqué d’avancer ».
Le Toulousain Antoine Dupont (26 ans, 47 sél.), le Toulonnais Baptiste Serin (28 ans, 42 sél.) et le Lyonnais Baptiste Couilloud (25 ans, 11 sél.) sont les autres numéros 9 à figurer parmi les 42 joueurs réunis pour le stage à Monaco.
Mais pour Lucu (Bordeaux-Bègles, 30 ans, 13 sél.), qui sait qu’un des quatre rentrera à la maison même s’il est pour l’instant la doublure « officielle » de Dupont, le capitaine du XV de France et titulaire indiscutable, « cela ne change pas forcément quelque chose ».
« On sait qu’il y aura des déçus, a-t-il affirmé en conférence de presse. Mais il faut déjà répondre à ce qui est demandé par les coaches. On est +focus+ sur le fait de bien se préparer ».
Ensuite, a-t-il poursuivi, « on verra pour le choix des 33 (dont les noms seront annoncés le 21 août, ndlr). Mais si tu te poses des questions, c’est compliqué d’avancer. »
Or, cette préparation pour la Coupe du monde est exigeante. « L’objectif est de se mettre dans le dur, dans le rouge et voir comment on assimile ça, a-t-il expliqué. Il y a des fins d’après-midi plus difficiles ».
« Mais, a-t-il souligné, comme dit le staff, ça va payer dans la durée. On fait confiance. Même si le début de semaine a été surprenant pour beaucoup de joueurs, on se lance à 100% et on va chercher cette résilience et l’esprit de solidarité ».
Lucu sent déjà les effets positifs: « C’est une +prépa+ de grosse compétition (…) L’objectif est de progresser séance après séance. On travaille sur des blocs de deux jours. On s’est senti bien mieux jeudi et vendredi (que lundi et mardi, ndlr). On monte en puissance. »
« On sait qu’on va encore montrer crescendo, a-t-il poursuivi (…) Il y a des plages de repos mais la récupération est différente. On a moins accès aux bains froids, à la cryothérapie. C’est pour amener le corps vers des difficultés qu’on a moins l’habitude de voir. »
Pour lui, une fois cette phase de préparation physique passée, « la pression montera à Marcoussis (lors du stage prévu du 24 juillet au 3 août, ndlr), quand les matches amicaux arriveront ». « C’est là où on sera jugé », a-t-il conclu.
© 2022 AFP
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