Les fan zones du Mondial de rugby ont rassemblé en France 1,6 million de personnes tout au long de la compétition, a fait savoir mardi le directeur général du comité d’organisation, Julien Colette, au cours d’une conférence de presse.
Le maire de Saint-Denis, Mathieu Hanotin, président de l’association « Territoires d’évènements sportifs », qui regroupe les 10 villes hôtes de la Coupe du Monde, a vanté « une très grande réussite » de ces « villages rugby ».
Au total, « entre les 2,4 millions de spectateurs des stades et le 1,6 million de fans qui ont fréquenté les villages rugby, on atteint un nombre record dans l’histoire des Coupes du Monde du rugby », s’est félicité Julien Collette. Lors de la précédente édition, au Japon, les fan zones avaient rassemblé 1,1 million de personnes, selon l’association.
L’intérêt a décliné après l’élimination de la France en quart de finale, passant de plus de 160.000 personnes à quelque 30.000 au match suivant. « Si la France et l’Irlande avaient été plus loin, on aurait explosé les chiffres! », a commenté Julien Collette.
Le passage de la France en « urgence attentat », après l’assassinat d’un professeur devant son lycée à Arras et le déclenchement de la guerre entre Israël et le Hamas, en ont aussi fait fermer la plupart, à l’exception de place de la Concorde à Paris et de Saint-Denis.
Toutes ces fan zones avaient des physionomies différentes selon les villes, pas uniquement destinées à diffuser le match mais aussi à proposer des animations aux familles. « On a adapté les concepts en fonction des contextes locaux », a expliqué Julien Collette. 1.400 bénévoles ont été mobilisés spécifiquement pour ces villages rugby.
Le coût moyen d’un village rugby est de 2,78 millions d’euros, sans compter les agents des villes mobilisés ou encore les coûts d’entretien avant et après, a précisé Mathieu Hanotin. Et le coût lié à la sécurité est « le sujet majeur d’un point de vue financier, la sécurité c’est 40 à 50% du coût d’exploitation », a-t-il dit, soulignant qu’il n’y avait eu « aucune difficulté majeure ».
Ces fan zones ont été fréquentées à 56% par des gens qui n’avaient pas de billets mais aussi par 23% de spectateurs ayant un billet pour le jour même, y compris des fans étrangers, et 21% un billet pour un autre jour.
Elles ont été scrutées par le comité d’organisation des JO de Paris. Hors la ville de Paris ou encore le département de Seine-Saint-Denis, où sont déjà programmés les lieux de célébration, le comité d’organisation mise sur des sites de célébrations partout en France pendant les JO de Paris (26 juillet-11 août 2024).
© 2023 AFP
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