Paul Willemse, le deuxième ligne l’équipe de France, a comparu aujourd’hui devant un Comité disciplinaire indépendant par liaison vidéo après avoir reçu un carton rouge pour un acte de jeu dangereux contraire à la Loi 9.13 ainsi que pour avoir été cité pour un acte de jeu dangereux contraire à la Loi 9.15 lors du même match entre la France et l’Irlande le vendredi 2 février 2024.
Le Comité disciplinaire indépendant, composé de Stephen Hardy – Président (Australie), Leon Lloyd (Angleterre) et Sarah Smith (Écosse), a entendu l’affaire, examiné toutes les preuves disponibles et les observations du joueur et de ses représentants.
En ce qui concerne l’expulsion, le joueur a admis avoir commis un acte de jeu dangereux justifiant l’émission d’un carton rouge (ce qui a été confirmé). En ce qui concerne l’acte de jeu cité, le joueur a reconnu avoir commis un acte de jeu dangereux mais a nié qu’il méritait un carton rouge.
Après avoir examiné les incidents séparément, y compris les déclarations et les séquences pertinentes, le Comité a estimé que le seuil du carton rouge était atteint en ce qui concerne la citation, ce qui signifie que cela a également été confirmé. Cependant, le Comité a accepté que bien que les deux actions étaient imprudentes, il n’y avait aucune preuve suggérant que le joueur avait agi de manière malveillante ou avec intention dans l’un ou l’autre cas. Le Comité a également souligné que le joueur s’était présenté de manière admirable dans le processus et avait montré des remords pour ses actions.
Conformément aux directives obligatoires de World Rugby, l’incident de l’expulsion a justifié un point d’entrée de suspension de six semaines. Des facteurs atténuants ont été appliqués par le Comité, réduisant le point d’entrée de six semaines de deux semaines, ce qui a abouti à une sanction de quatre semaines pour cette infraction.
En ce qui concerne la citation, suivant les mêmes directives, l’incident a également justifié un point d’entrée de suspension de quatre semaines. Ayant appliqué le même niveau de facteurs atténuants, le Comité a réduit le point d’entrée de quatre semaines d’une semaine, ce qui a abouti à une sanction de trois semaines.
Après avoir examiné un certain nombre de cas précédents et considéré les faits de cette affaire, le Comité a estimé qu’il serait disproportionné que les suspensions se déroulent consécutivement. Par conséquent, les sanctions seront purgées de manière concurrente sur une période de quatre semaines (basée sur la sanction la plus longue).
La sanction doit être purgée comme suit compte tenu du programme à venir du joueur :
- 10 février 2024 – Écosse vs France, Six Nations
- 17 février 2024 – Racing 92 vs Montpellier, Top 14
- 24 ou 25 février 2024 – Montpellier vs Bayonne, Top 14 OU France vs Italie, Six Nations
- 2 mars 2024 – Oyonnax vs Montpellier, Top 14
Le joueur a le droit de faire appel.
Le joueur a en outre reçu l’autorisation de participer au Programme d’Intervention en Entraînement de World Rugby afin de remplacer le dernier match de sa sanction. Ce programme vise à modifier des techniques spécifiques et des problèmes techniques qui ont contribué au jeu fautif.