« Je ne vais pas tout changer d’un coup de baguette magique », a prévenu jeudi lors d’une conférence de presse le nouveau manager de Montpellier Patrice Collazo, intronisé dimanche à la tête de l’équipe héraultaise, dernière après sept journées de Top 14.
« Je n’ai pas la prétention de tout résoudre d’un coup », a précisé Collazo avant la réception d’Oyonnax samedi, mais « on veut montrer aux joueurs qu’on maîtrise certaines choses essentielles pour leur donner de la confiance et des directives ».
« On connaît ces joueurs qui ont été champions de France il y a moins de deux ans. On ne devient pas mauvais du jour au lendemain. (…) Si on n’avait pas confiance en eux, on ne serait pas monté dans le train », a ajouté le technicien arrivé à Montpellier pour remplacer l’Anglais Richard Cockerill à la tête d’une équipe défaite lors de six des sept premières journées de Top 14.
Pour autant, le nouveau manager héraultais n’est « pas inquiet ».
« On va essayer de recoller tout ça, car on a l’impression que l’équipe est (coupée) en deux. Pour avoir un engagement collectif, il faut un engagement individuel. Pour l’instant, il y a de la retenue chez certains joueurs », a-t-il regretté.
Après avoir quitté Brive (Pro D2) il y a quelques semaines, Patrice Collazo a rejoint dimanche le MHR, tout comme Bernard Laporte, devenu le nouveau directeur du rugby du club héraultais.
« Son rôle a été d’insuffler une prise de conscience aux joueurs », a expliqué Collazo au sujet de l’ancien président de la FFR, car « si on fuit la réalité on va s’emplâtrer dans le mur ».
Mais les rôles sont bien définis: « On ne le verra pas avec un survêtement hein (sourire). Sa position est hyper claire, c’est un facilitateur ».
Le Varois a également chassé toute polémique sur ses retrouvailles avec le demi d’ouverture Louis Carbonel, avec qui les rapports avaient été tendus lorsque le premier entraînait le second à Toulon il y a deux ans.
« Quand vous êtes entraîneur, il faut être pragmatique. Il n’y a pas débat sur le niveau de Louis. Je ne vais pas parler de sa qualité, car cela serait indécent. Quand je l’entraînais à Toulon, je ne le faisais pas jouer parce que c’est un Toulonnais, ou que son papa était au club. Il a joué parce qu’il était bon », a déclaré Collazo.
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