Fin de saison difficile pour les Catalans. Étrillés la semaine dernière à Aurillac (52-14), les Sang et Or n’ont pas réussi à rectifier le tir face à une valeureuse équipe d’Albi qui fait tomber Aimé-Giral. Une défaite (21-22) qui arrive au plus mauvais moment pour les Catalans, désormais au pied du mur à l’aube de la dernière journée. Longtemps dauphin de la Section Paloise, Perpignan se voit relégué en queue de peloton (4e) et n’aura d’autre choix que de s’imposer à Agen la semaine prochaine pour assurer sa participation aux demi-finales.
Pourtant, tout avait bien démarré pour les coéquipiers de Guillaume Vilaceca lors de cette 29e journée. L’indiscipline albigeoise et la précision de Jonathan Bousquet permettaient aux locaux de prendre le score (9-3) à la 23e minute. Cinq minutes plus tard, l’ailier Wandile Mjekevu allait même alourdir le score après un bon jeu au pied à suivre de Guillaume Vilaceca (16-3). Mais les Albigeois n’étaient pas venus à Aimé-Giral pour faire de la figuration. Les joueurs d’Hugo Mola recollent à 16-13 à la mi-temps après un essai de Taumoepeau suite à un placage loupé de Tommy Allan, et une pénalité d’André Hough.
La deuxième mi-temps repartira sur les mêmes bases avec une pénalité du buteur albigeois puis le doublé de Mjekevu sur une magnifique combinaison avec Votu (21-16 à la 48e). Grâce à deux pénalités, André Hough allait redonner l’avantage à ses coéquipiers (21-22). Un avantage que les Tarnais allaient conserver jusqu’au bout malgré les assauts répétés des Catalans, trop brouillons dans l’organisation et visiblement émoussés. « Quand on perd un peu le fil, nous avons un peu de mal à trouver des solutions, avouait Alain Hyardet au coup de sifflet final. On n’a pas été capables de s’adapter à cette équipe d’Albi qui a eu une forte capacité à ralentir les ballons. »
« Dur jusqu’à la fin de saison »
Perpignan jouera donc sa saison sur un match, dimanche prochain à Agen (15 h 05), actuel troisième de la division. Sachant que dans le même temps, les deux poursuivants, Albi et Biarritz, affronteront respectivement Pau et Dax. Deux adversaires qui n’ont plus rien à jouer. Mais côté catalan l’heure n’est pas à la panique. « Depuis un moment on évoque la demi-finale. Il ne faudrait pas que ça soit l’arlésienne et qu’on ne la voit jamais. Il faut rester calme ce n’est pas la peine de s’exciter, a expliqué le manager Alain Hyardet sur le site internet du club. Il reste encore un match. Il va falloir le jouer avec nos hormones pour espérer une demi-finale.» C’est donc un véritable quart de finale qui attend les Usapistes au stade Armandie. « Tout sera dur jusqu’à la fin de saison. Vu nos dernières prestations il serait malvenu de ma part de dire qu’on a la faveur des pronostics », conclut le technicien François Gelez. Mais Perpignan, une fois de plus, n’a plus le choix.
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