Mené à la pause (7-10), le RC Toulon a finalement pris le dessus sur Perpignan (31-16), inscrivant cinq essais en seconde période. Malgré la victoire, Pierre Mignoni est resté lucide sur la prestation de ses joueurs.
« On a manqué d’efficacité sur le dernier geste. On s’est précipité et on n’a pas pris ce match comme il fallait, même si le job est fait », a reconnu le manager toulonnais après la rencontre.
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Le directeur du rugby varois a pointé plusieurs axes de progression. « On a manqué de profondeur à certains moments, on s’est mis sous pression et en difficulté tout seuls, même si Perpignan a fait le travail. À la mi-temps, on est derrière, mais on fait du jeu et on a la possession. On a clairement identifié nos axes de progrès en termes d’engagement et de robustesse. »
Mignoni a aussi tenu à souligner la valeur de l’adversaire. « Perpignan, c’est une bonne équipe. Ils ne sont pas à leur place. S’ils sont là, c’est qu’ils ont loupé leur début de saison. »
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Sur le plan comptable, Toulon avance. « Ce soir, on est troisièmes et depuis 2025, le club n’a pas eu ce nombre de points sur une phase aller. Oui, on peut mieux faire, mais à force de râler et de ne jamais être content, on oublie un peu ce qui va. »
Conscient du contexte actuel, le manager varois conclut avec pragmatisme. « Oui, c’est difficile en ce moment, mais je préfère être dans notre position que celle de Perpignan. On a perdu des joueurs importants sur blessure, il faut passer entre les gouttes, faire des choix, serrer les fesses et préparer ce mois de janvier qui s’annonce difficile. »
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