Ce match contre Vannes est il le match à ne pas louper ?
Quand l’échéance arrive, on dit, il ne faut pas se louper, mais jusqu’à la trentième journée, il ne faudra pas passer à travers. On a encore trois matchs, il faut les prendre les uns après les autres et l’énergie, il faut la mettre sur l’instant présent, on ne peut pas dépenser de l’énergie sur ce qui s’est passé,… Ce qui sera décisif, c’est la journée qui arrive, c’est celle où il va falloir mettre le plus d’ingrédients
Vannes va venir à Carcassonne pour consolider sa quatrième place et l’USC voudra sortir de la zone rouge, est ce un match à forts enjeux ?
Ce sont toujours des matchs à enjeux que l’on joue en ce moment, Mont-de-Marsan voulait décrocher une meilleure place pour éventuellement recevoir une demie à domicile, Biarritz, c’est pareil, Béziers voulait s’assurer mathématiquement un maintien. Cette fois-ci, c’est un autre adversaire qui va se déplacer avec des atouts différents, mais avec une intention qui restera la même, c’est de venir gagner. Mont-de-Marsan ne l’a pas fait, Biarritz ne l’a pas fait, à nous de tout faire pour gagner ce match et surtout il ne faut pas que l’on rentre sur le terrain pour ne pas perdre, à nous de rentrer pour gagner le match, ce sont deux choses différentes.
Comment voyez vous de cette équipe de Vannes ?
C’est une équipe qui est sur six matchs consécutifs sans défaites, elle est à plein régime en ce moment, c’est une équipe qui est dynamique, il y a un bon compromis force/vitesse, c’est précis et ça va vite.
Vous semblez mettre beaucoup l’accent sur le mental ?
Aujourd’hui, entre deux entraînements, entre Agen et Vannes, tu ne vas pas tout révolutionner, tu ne vas pas tout changer, rugbystiquement tu ne vas pas transformer un joueur, par contre, mentalement, tu peux l’amener à être compétitif, à son meilleur niveau, ce sont des leviers que l’on doit activer au-delà de la qualité des entraînements. Tu peux travailler tous les lancements que tu veux à l’entraînement, tu peux réussir les meilleures touches, ça te donne des certitudes, mais si tu n’y mets pas les ingrédients, et si tu ne vas pas chercher du combat, ça ne restera que du fantasme. Je le dis aux mecs depuis Mont-de-Marsan, c’est le dernier sprint, c’est ce qui va faire la différence, tu peux être talentueux, mais si le mental n’accompagne pas le talent, tu ne seras rien, par contre si tu veux progresser, il faut être constant dans les efforts, de pouvoir les répéter et d’être capable de rééditer ce que tu as mis en termes d’état d’esprit.