Montpellier-Bayonne 28-23
Patrice Collazo (entraîneur principal de Montpellier): « L’essentiel, c’était de gagner. On a coché la première case. Dans notre situation, c’est l’essentiel. Il y a de la maîtrise par moments, un manque de maîtrise à d’autres. On a fait un début de match opportuniste avec l’essai de Cobus Reinach et puis on s’est mis en difficulté. Systématiquement, dès qu’on a fait quelque chose de bien, on a fait moins bien derrière. (…) On a une quinzaine pour changer le cours de notre saison et peut être le cours du club. La semaine prochaine on va à Oyonnax et puis on recevra Bordeaux. Ces deux semaines peuvent changer beaucoup de choses mais il faut s’en donner les moyens. Rien ne nous sera servi sur un plateau ».
Grégory Patat (manager général de Bayonne): « Notre discipline n’a pas été bonne dans ce match et on se fragilise trop vite en première période. On les met trop en confiance. (…) Il faut reconnaître qu’on n’a pas été bons non plus dans le money-time. On a eu les occasions, c’est frustrant, on n’a pas su appuyer là où il fallait. On ramène un point de bonus défensif, c’est un moindre mal. On a eu deux pénaltouches à cinq mètres de leur ligne et on n’a pas scoré, on a eu des munitions mais on n’a pas su marquer ».
Perpignan-La Rochelle 27-15
David Marty (entraîneur de l’USAP): « Avant le match, on aurait signé pour une victoire bonifiée. Tu prends quand même 5 points contre le champion d’Europe, même diminué. On s’est mis beaucoup de pression en début de deuxième mi-temps. On a été très costaud près de nos lignes dans nos temps faibles et ça c’est positif. En défense, on sent une progression dans nos matches à domicile. »
Rémy Tales (entraîneur adjoint du Stade Rochelais): « On doit féliciter Perpignan, faire profil bas, ne pas lâcher et continuer de travailler, rester froid dans la tête. L’USAP nous a mis sous pression, nous a fait mal dans les rucks. C’est une passe compliquée. Il faut faire preuve d’humilité et de solidarité. Dans le combat, on a répondu présent dans un environnement hostile. A 20-0, on a été pragmatique. On a pris les points qui se sont présentés. Perpignan a fait preuve de réalisme. On est confronté à la réalité d’un championnat post coupe du monde qui est dur. »
Pau-Toulon 17-9
Lucas Rey (talonneur de Pau) : « C’était l’objectif de confirmer la victoire à Bordeaux et de regagner au Hameau après deux sorties décevantes. On est satisfait du résultat. On a eu une sensation de maîtrise, on était bien dans le match. On a été pas mal pénalisés, notamment en mêlée, ce qui tache la copie. Cela faisait neuf matches sans victoire contre Toulon et s’imposer enfin nous fait du bien. (…) Nous sommes de retour dans le Top 6 mais ce qui m’importe, ce sera d’y être en fin de saison. »
Pierre Mignoni (manager de Toulon): « C’est un sport de combat où il faut dominer l’adversaire, surtout sous ce temps. C’est un constat d’impuissance , il faut le reconnaître . Dès qu’on est rentré en zone de marque on a été sanctionnés et inefficaces. On n’a pas réussi à les dominer physiquement, pour les marquer et franchir cette ligne. Les mecs sont abattus. C’est compliqué, on traverse une période difficile. »
Castres-Union Bordeaux-Bègles 41-12
Jeremy Davidson (manager de Castres): « Je suis très heureux de cette victoire. On a pris le match par le bon bout. Même s’il leur manquait du monde, il fallait aller se la chercher. En seconde mi-temps, nous avons été disciplinés et l’UBB n’a pas eu beaucoup d’occasions. C’est une victoire importante pour la confiance. »
Matéo Garcia (demi d’ouverture de l’UBB): « On n’est pas forcément en confiance. On commet trop de fautes techniques. Castres a été très réaliste. On n’a pas réussi à faire basculer le match quand on est revenu dans la partie. Ce résultat fait mal à la tête. Il faut retrouver le chemin de la victoire et se rassurer. »
Lyon-Oyonnax 43-26
Yanis Charcosset (talonneur de Lyon): « Ce match était une vengeance. Nous nous étions fait humilier chez eux au match aller (38-20). Nous nous sommes fait peur, mais nous sommes allés chercher le point de bonus à la fin. Le groupe est solidaire. Nous nous étions promis d’aller au bout. C’est chose faite. Sur la dernière pénaltouche qui nous permet de prendre le bonus offensif, on y va et on envoie la meute. Il ne faut pas réfléchir et aller droit devant. Le groupe est bien. Nous reprenons confiance en nous avec ces deux victoires d’affilée. La saison est encore longue. »
Jo El-Abd (manager d’Oyonnax): « Entre la 50e et la 65e, nous avons connu des difficultés, nous avons subi un peu plus, donné des pénalités, avons été submergés par la pression. Nous nous sommes préparés comme il fallait, mais nous étions trop courts aujourd’hui. Nous n’avons pas abandonné. Il y avait des supporters dans le stade. En première période, nous avons eu l’impression d’évoluer à domicile. La semaine prochaine, contre Montpellier, ce sera la fête au stade. Ils verront une équipe qui va tout donner. Il reste huit matchs et cinquante points à distribuer. Nous allons nous bagarrer jusqu’au bout. »
Racing 92-Stade français 11-27
Stuart Lancaster (manager du Racing 92): « Comme la semaine dernière, il nous manque pas mal de joueurs sur des postes clés. C’est assez inédit pour moi de perdre quatre demi de mêlée et d’avoir Max Spring (arrière) qui joue à ce poste. Pareil en deuxième ligne où il nous manque Chouzenoux, Sanconnie, Rowlands et Woki, quatre joueurs de niveau international. Ça impacte la cohésion de l’équipe. C’était décevant de concéder deux essais en première période mais on est revenu à 11-17. Ensuite il y a eu ce coup de magie de l’ailier parisien (Peniasi Dakuwaqa, auteur d’un essai de plus de 100 m) et ça a aggravé le score. »
Laurent Labit (directeur du rugby du Stade français): « C’est un bon résultat dans la continuité de ce qu’on fait depuis quelques semaines et mois. On est la première équipe à l’extérieur, ça prouve le caractère et la solidarité de ce groupe. (Sur l’essai de Dakuwaqa) Il a fait plusieurs fulgurances ce soir. Tout ceux qui jouent au rugby rêvent de marquer un essai comme ça et lui l’a fait. C’est beau pour le rugby et c’est phénoménal à voir. Partir de l’en-but et faire ce qu’il a fait c’est incroyable ».
© 2024 AFP
Pour le nettoyage au près, au ras, faite confiance à notre entreprise : DELPIT SERVICES