Moins de deux mois après avoir quitté les Wallabies, Eddie Jones devrait faire son retour à la tête de l’équipe nationale de rugby du Japon, sous réserve de l’approbation du conseil d’administration de la Fédération nippone, ont rapporté dimanche les médias locaux.
Après un premier mandat entre 2012 et 2015, l’Australien de 63 ans a été ces derniers mois fortement associé à un retour aux commandes de la sélection japonaise qu’il avait menée à un succès historique sur l’Afrique du Sud lors de la Coupe du monde 2015 en Angleterre.
Les médias locaux ont rapporté que Jones avait passé avec succès un entretien d’embauche par la Japan Rugby Football Union (JRFU) jeudi à Tokyo.
Sa désignation devrait devenir officielle après approbation du conseil d’administration de la JRFU mercredi 13 décembre.
Le rôle joué par Jones dans la victoire éclatante du Japon sur l’Afrique du Sud en 2015, lors d’un match surnommé le « Miracle de Brighton », a fait de lui le principal favori de la liste des candidats de la JRFU.
La femme de Jones est japonaise et vit dans le pays alors que sa mère est américano-japonaise.
D’autres noms ont été évoqués pour le poste de sélectionneur du Japon, notamment celui du Sud-Africain Frans Ludeke, qui a mené les Kubota Spears au titre de champion du Japon la saison dernière.
Les bons résultats de Jones avec le Japon lui ont permis d’obtenir le poste de sélectionneur de l’Angleterre, qu’il a emmenée jusqu’à la finale de la Coupe du monde 2019, où elle s’est inclinée face à l’Afrique du Sud.
Jones a été licencié par l’Angleterre en décembre dernier après n’avoir remporté que cinq des 13 tests disputés en 2022.
Il a été engagé par l’Australie en janvier, mais a démissionné en octobre après deux victoires en neuf matches, ponctués par la pire performance de l’histoire des Wallabies en Coupe du monde où ils ont été éliminés pour la première fois dès la phase de poule.
© 2023 AFP
Boutique Rugby : Sexy Rugby
