L’Italie fait la fine bouche après son festin contre la Roumanie

Ange Capuozzo

L’Italie a marqué neuf essais et a retrouvé Ange Capuozzo face à la Roumanie samedi, mais sa large victoire (57-7) dans son avant-dernier match de préparation pour la Coupe du monde-2023, lui laisse un arrière-goût d’inachevé.

Battus par les Ecossais (25-13) à Edimbourg et les Irlandais (33-17) à Dublin, les Italiens ont comme largement attendu surclassé leurs adversaires du jour devant 10.000 spectateurs à San Benedetto del Tronto.

Ils ont bien été aidés par l’exclusion dès la 8e minute de jeu du deuxième ligne roumain Adrian Motoc pour plaquage haut.

Pour les points positifs, il faut retenir le retour en compétition six mois après sa blessure à une omoplate qui a écourté sa saison en club de l’arrière de Toulouse Ange Capuozzo qui a inscrit deux essais (20e, 54e) et a fait souffrir pendant 70 minutes la défense roumaine.

La charnière formée des frères Garbisi, Alessandro en demi de mêlée et Paolo, a l’ouverture, associés pour la première fois, a réussi à éclairer par intermittence le jeu transalpin face à une équipe de Roumanie, vite dépassée.

Mais si elle veut réussir un exploit face à la Nouvelle-Zélande ou à la France et atteindre les quarts de finale d’une Coupe du monde pour la première fois, l’Italie devra jouer à un tout autre niveau, a prévenu son entraîneur.

« Il faut être honnête, ce n’était pas un bon match, on a perdu trop de ballons, 18 ou 19, c’est trop au niveau international », a constaté Kieran Crowley qui publiera mardi sa liste des 33 pour le Mondial-2023 (8 septembre-28 octobre).

« C’est une victoire, elle fait du bien au moral, a renchéri son capitaine Michele Lamoro, mais elle a montré qu’on avait encore des choses à améliorer. On a perdu un peu notre cohésion et notre concentration au fil du match ».

Il reste un match à l’Italie, contre le Japon samedi prochain à Trevise, pour balayer ses doutes.

© 2022 AFP

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