Le conseil des prud’hommes de Clermont-Ferrand a rendu son verdict ce lundi 1er juillet, statuant en défaveur de Samuel Ezeala dans le différend qui l’opposait à son ancien club, l’ASM Clermont. L’ailier réclamait 680.000 euros à titre de dommages et intérêts ainsi que 150.000 euros pour préjudice moral et financier. Toutefois, cette demande a été rejetée, laissant le club auvergnat sans obligation de versement.
La genèse du conflit remonte à avril 2023, lorsque Ezeala, par l’intermédiaire de son avocat Me Arnaud Dubois, avait présenté ses revendications devant les prud’hommes. Il affirmait qu’un accord écrit avec les dirigeants de l’ASM lui garantissait trois ans de salaire à compter du 1er juillet 2023. Selon lui, cet accord avait été validé successivement par Jono Gibbes et Christophe Urios. Néanmoins, Didier Retière, directeur du développement sportif de l’ASM, a contesté cette version, précisant qu’il n’existait aucun accord formel, seulement des échanges de courriels.
Le tribunal a retenu la version du club, confirmant l’absence de tout contrat signé au-delà du 30 juin 2023. Par conséquent, Samuel Ezeala ne percevra pas la somme réclamée, ni aucune autre indemnisation. Cette décision a été accueillie favorablement par l’ASM Clermont, qui voit ainsi cette affaire se clore sans impact financier supplémentaire.
Après avoir quitté Clermont, Samuel Ezeala a rejoint la Section Paloise la saison passée, où il a disputé 20 rencontres et inscrit 9 essais. À l’aube de la nouvelle saison, il évoluera sous les couleurs du Stade Français. Cette décision judiciaire met un terme à un chapitre tumultueux de sa carrière, lui permettant de se concentrer pleinement sur ses performances sportives à venir.
Pour le club auvergnat, cette issue favorable aux prud’hommes permet de tourner définitivement la page d’un litige complexe, tout en préservant son intégrité financière. Quant à Ezeala, il devra dorénavant se concentrer sur son avenir au Stade Français, où il cherchera à prouver sa valeur sur le terrain.