Episode 1 : Mauricio Reggiardo quitte Albi pour Agen.
Episode 2 : Jean-Christophe Bacca est confirmé comme entraineur des avants pour l’an prochain.
Episode 3 : Un duo Péméja-Milhas est annoncé.
Episode 4 : Péméja et Milhas sont confirmés.
Episode 5 : La mairie d’Albi met son véto sur la venue du duo.
Episode 6, 7, 8….
Vu de l’extérieur cela doit sembler risible ? N’avons-nous pas ri des manifestations anti fusion des basques il y a un an? Ces mêmes basques qui doivent ricaner en vue de la réception des albigeois vendredi soir…
Mais vu de l’intérieur, la situation est grave, désespérée peut-être. Car au vu des derniers éléments on peut se demander qui gouverne au SCA ? Le président muet depuis 15 jours, le fameux conseil d’administration, les partenaires qui essaient de faire venir de nouveaux coaches ou la mairie ?
Car même si cette dernière doit être le principal bailleur de fonds du club, sa brutale intervention fait fausse note. Depuis quand les politiques se mêlent du sportif ? Depuis toujours me direz-vous mais souvent très discrètement, pas avec un tel ramdam médiatique ! Remarquez cependant que c’est silence radio depuis l’hôtel de ville albigeois. Tout cela semble trop gros pour être vrai. Il doit y avoir d’autres intérêts en jeu que le commun des supporters ne maîtrise pas …
Et les victimes dans tout ça ?
D’abord il y a les joueurs. Imaginez un peu comment ils ont préparé le déplacement à Bayonne. Dans quel état psychologique se trouvent-ils ? Il semble normal, dans pareil cas, que certains pensent à quitter le club pour trouver de la stabilité ailleurs. Et ceux qui restent ? Ne doivent-ils pas se demander quel sera leur avenir et si le club ne va pas péricliter ?
Enfin il y a le club. Ce club qui se fissure de part en part et qui peut s’écrouler à tout moment. Car de ses fondations à son sommet rien ne va. Les fondations que sont sa formation : inexistante ! Sans les comparer à des clubs huppés du top14 mais juste avec ses voisins que sont Castres, Colomiers ou Montauban, le constat est alarmant tant au niveau des résultats que de la qualité du jeu. Idem pour l’école de rugby qui s’étiole un peu plus tous les ans et où certaines sections peinent à avoir un nombre de joueurs suffisants ! Malgré ça, rien ne bouge.
Quant au sommet du club, inutile d’y revenir…
La conséquence peut-être dramatique, car le SCA pèse peu dans le paysage rugbystique français et sa disparition ne chagrinera personne.
A moins qu’au 6ième épisode…
RS.