« si le Stade français perd en demie, ça ne sera pas une saison réussie », assure Gabrillagues

Un peu inattendu à ce stade, le Stade français ne veut pas s’en tenir là: « Si on perd demain, ça ne sera pas une saison réussie », a lancé le capitaine parisien Paul Gabrillagues, vendredi à la veille des demi-finales du Top 14.

Q: Comment avez-vous travaillé cette semaine? Avez-vous insisté sur la discipline?

R: « On a su sur le tard qui on allait affronter. On n’a pas pu travailler deux semaines en avance puisque Bordeaux-Bègles a battu le Racing 92 en barrages… On s’est plutôt concentrés sur nous, sur des choses simples. La base: la zone de ruck, la conquête, les lancements de jeu en attaque… On est restés dans le détail, en nous concentrant sur nous. On a énormément bossé la discipline cette année ».

Q: Avoir battu l’UBB deux fois cette saison vous donne-t-il un avantage?

R: « On les a battus deux fois, effectivement. Mais, la première fois, à Chaban-Delmas, il leur manquait pas mal de joueurs. Je crois qu’ils avaient six joueurs en équipe de France. Là, c’est un match complètement différent. Les avoir battus avant ne change pas grand chose, je pense. C’est la vérité d’un match qui compte, surtout en phase finale (…) Si on perd demain, ça ne sera pas une saison réussie. »

Q: Vous avez été champion de France en 2015. Comment transmettez-vous votre expérience?

R: « Il ne reste plus grand monde de cette époque (sourire). Hormis Rory (Kockott, NDLR) et Mickaël (Ivaldi, NDLR), il n’y a aucun joueur dans le vestiaire qui a joué une demi-finale. Mais ils ont disputé des gros matches, en Coupe du monde, au niveau international… On a des joueurs d’expérience. En 2015, je n’ai pas joué la phase finale. C’était une génération différente: Sergio (Parisse, NDLR) était capitaine, il était entouré de Pascal Papé, Julien Dupuis, Antoine Burban… Il y avait pas mal de leaders et je retrouve un peu ça cette année. Le capitanat a été partagé cette année, c’est hyper important de ne pas avoir un seul leader qui prend la parole, d’avoir plusieurs voix dans le vestiaire. Il y a une similitude avec 2015 mais on ne peut pas tout comparer non plus. »

propos recueillis en conférence de presse

© 2024 AFP

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