Vibrez Rugby

Si Toulouse gagne, « on franchira un cap dans l’histoire du rugby » espère Ramos

Si Toulouse remporte vendredi à Marseille sa 23e finale de Top 14 face à Bordeaux-Bègles, « on franchira un cap dans l’histoire de notre club et dans l’histoire du rugby en général », a estimé jeudi l’arrière international des Rouge et Noir Thomas Ramos.

« Peu importe ce qui arrivera demain (vendredi soir, ndlr): on partira en vacances ensuite et on reviendra avec les mêmes ambitions l’année d’après, continuer à essayer d’être en finale dans les compétitions dans lesquelles on est engagé », a affirmé Ramos en conférence de presse.

« Ce serait pas mal », a-t-il ensuite souri, interrogé sur un possible troisième doublé Coupe d’Europe/Championnat après ceux de 1996 et 2021. « On est un groupe qui a envie de prendre du plaisir sur le terrain et au delà, de marquer l’histoire de notre club, de notre sport », a insisté l’arrière.

Être un joueur de Toulouse implique d’avoir « toujours envie de gagner: on est dans un club qui cultive cela, c’est ce qu’on m’a répété depuis que je suis arrivé », a rappelé Ramos.

« On a de la chance d’avoir des entraîneurs qui ont gagné plus que nous, certains savent le rappeler plus que d’autres donc ça permet de redescendre les pieds sur terre », a-t-il ajouté.

Son entraîneur Ugo Mola a rappelé que Guy Novès, son prédécesseur, avait disposé « pendant 25 ans de la crème de la crème du rugby et j’ai la suite ».

« La génération dans laquelle j’ai eu la chance de jouer a gagné quatre titres d’affilée, avec une Coupe d’Europe, c’était pas mal ça, a rappelé Mola. Mais c’était un autre rugby, il y avait peut-être un peu moins de concurrence et de clubs très structurés à l’époque ».

Après, il y a eu « une génération incroyable », de 2005 à 2012, autour de Thierry Dusautoir, « qui a beaucoup beaucoup gagné », a poursuivi le coach.

Celle d’Antoine Dupont et consorts, qui évolue dans un « Top 14 jamais autant concurrencé et concurrentiel », est « assez exceptionnelle sur ce qu’elle produit, par les trophées qu’elle a gagnés mais également grâce à son attitude », a souligné Mola.

« J’entraîne des mecs incroyables, qui nous obligent à les nourrir, qui nous poussent dans nos retranchements et c’est vraiment des gars bien, honnêtement », a-t-il affirmé.

Avant de conclure en souriant: « Est-ce qu’ils marqueront l’histoire du club ? Je leur souhaite mais je pense qu’il en manque encore un peu. Ils sont pas mal… mais il en manque ».

© 2024 AFP

Nous avons besoin de vous ! Si vous avez apprécié cet article, vous pouvez nous soutenir (c’est gratuit) en nous ajoutant à vos favoris sur Google News.

Cliquez ici pour le faire maintenant.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *