Six nations: Sexton égale le record de points marqués en Tournoi

Édimbourg, 12 mars 2023 (AFP) – Le capitaine de l’Irlande Johnny Sexton a égalé dimanche le record de points inscrits dans le Tournoi des six nations, rejoignant son compatriote, l’ex-ouvreur du Munster Ronan O’Gara, avec 557 unités.

Sexton (37 ans, 111 sél.), qui dispute son 14e Tournoi, a égalé O’Gara à la 62e minute du match de clôture de la 4e journée contre l’Ecosse à Murrayfield en transformant un essai de Jack Conan. Il avait auparavant réussi une pénalité et une première transformation.

Le capitaine irlandais aura l’occasion de devenir le seul recordman samedi prochain à Dublin contre l’Angleterre (18h00), un match où l’Irlande jouera aussi le Grand Chelem.

« +Rodge+ (surnom d’O’Gara) va sans doute essayer de me soudoyer pour que je prenne ma retraite dès maintenant », a plaisanté, après le match, l’ouvreur qui a longtemps été dans l’ombre de son prestigieux aîné au début de sa carrière.

« C’est évidemment super. J’espère être sur le terrain la semaine prochaine, mais tout ce qui compte, c’est de gagner. Ce genre de (records), ils sont la conséquence, mais ce n’est pas l’objectif prioritaire dans mon esprit », a-t-il ajouté.

Absent contre l’Italie lors de la journée précédente, le 10 irlandais avait marqué sept points au cours des 48 minutes qu’il a disputées lors de la victoire 32-19 le 11 février contre la France à Dublin, pour porter alors son total à 550 et dépasser l’Anglais Jonny Wilkinson (546).

Sexton a annoncé il y a un an avoir fixé l’âge de sa retraite à 38 ans, après le Mondial en France (8 septembre-28 octobre). Sauf blessure, il s’apprête à disputer sa quatrième Coupe du monde, sans pouvoir prétendre battre le record de sélections avec l’Irlande, détenu par Brian O’Driscoll (133 sél.), même si le XV du Trèfle se hisse jusqu’en finale du Mondial.

Mais il a déjà marqué l’histoire du rugby irlandais.

Son avènement comme demi d’ouverture indiscutable après la retraite de O’Gara en 2013, correspondant à une période faste du rugby insulaire, vainqueur du Tournoi en 2014 et 2015 puis en 2018 avec le Grand Chelem à la clé cette année-là – une performance de nouveau à portée cette année.

A sa vista, qui lui permet de ne presque jamais se tromper entre jeu à la main ou au pied dans la distribution, et à la fiabilité de sa botte, il a ajouté au fil des ans des qualités de meneur qui avaient fait de lui un choix évident pour le capitanat depuis le Mondial-2019.

Mais cette compétition reste une frustration majeure avec la correction infligée par la Nouvelle-Zélande en quart de finale (46-14), un cap que son équipe n’a jamais franchi depuis la création de l’épreuve, en 1987.

« On a démarré un voyage il y a quatre ans et il se terminera cette année pour ce groupe. L’an prochain, ce sera un nouveau groupe, un nouveau cycle », a-il confié récemment.

Avant d’assurer: « On veut tout donner jusqu’à la dernière goutte et n’avoir aucun regret. »

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